À temps, je n’attends plus

 

Un week-end aussi bon qu’un moment. Sans attente ni frustrations, même sur le quai du RER. J’ai coupé court. Arrêté le cours de danse peu après la barre et avant que mon corps ne suive plus (j’ai dégagé), pour aller voir Roméo et Juliette. Pris dans ma main la mâchoire de Palpatine qui pestait contre l’adaptation shakespearienne et l’ai détournée vers la scène ; qu’il me laisse applaudir, il râlerait ensuite (tête revenue en bisou-boomerang). Interrompu le vendeur d’Apple quand il est devenu urgent que j’avale un bol de nouilles. Partie ce matin sans que Palpatine soit levé, et ma mère dormait encore quand je suis arrivée chez moi ; l’occasion d’un second petit-déjeuner car, entre le muguet et la baguette fraîche, il n’y a pas à tergiverser. Dansé-défoulé lors du cours de danse dominical de la compagnie dissipée. Arrêté de travailler pour du gâteau chocolat-pignons de pin. Week-end parfait même de s’arrêter à temps.

5 réflexions sur « À temps, je n’attends plus »

    1. Théorie des vases communicants ^^ : locked in week-end, jouant sur Word à « Vis ma vie de stagiaire au collège », interrompu par muguet et chlore pour tenir mes ambitions 🙂
      Enjoy your week !

    2. Faut se méfier, avec le bisou-boomerang. Il part des lèvres douces de l’Aimée, et se retrouve, fichtre de rogntudju, planté sur l’appareil bucco-salivaire d’une avantageuse blonde, trois rangs plus loin.
      Un coup à découvrir que Madame n’a rien d’une chérie-boomerang.

    3. 🙂

      delest >> Blonde, il n’y a pas trop de risques (sauf si c’est la nièce d’Arvo Pärt ou la déesse sensuelle du dernier Paris-Carnet). Après, y’a pas que les lèvres qui puissent faire boomerang, hein, les mains aussi.

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