Appelez-moi Rouletabille

There are some days, you tell yourself it’s good, there’s gonna be other days.Different other days.

      C’est officiel, je hais non cordialement les marches du lycée. Le contentieux est particulièrement fort avec celles de la cantine, que je considérais pourtant jusqu’à présent avec une relative clémence au regard de leur position antérieure à celles du bâtiment scientifique qui m’achèvent chaque jour.
      Alors que je descendais ces fameuses marches, je n’ai même pas glissé mais je me suis retrouvée à faire un roulé-boulé sur les marches, un peu comme les gamelles effet boule de neige au ski. Surtout que dans ces cas là, on se voit tomber. On voit la marche qui se rapproche au ralenti, comme dans les films –sauf qu’en général c’est pour une cascade héroïque ou un baiser, ce qui est autrement plus attractif. On a le temps de se dire Oh non, non, je veux pme casser la gueule. Surtout qu’en tombant en avant, tu ne retombes pas sur ton postérieur. (Douée en anatomie, je sais.) D’ailleurs fait étrange, j’aurais du tomber sur l’arrière-train, vu que le sac à dos aurait du jouer en corrélation avec la pesanteur. M’en fous, après-demain, je ramène mon Gaffiot. Un peu d’ordre dans ce monde de brutalité *chuis une vraie adepte de Lindt oui. Leur chocolat pâtissier est autrement meilleur que le Nestlé* Résultat des courses du riz au lait au chocolat : un avant-bras éraflé malgré la couche de protection pull-manteau <presque aussi poétique qu’une couche de sédiment de géologie africaine, non ?> et une bosse qui selon le point de vue apparaît soit comme un deuxième genou, soit comme une ébauche de mollet de l’autre côté de l’axe du tibia.
       Heureusement, voyons le point positif de la chose, ce n’était pas une heure d’affluence, donc pas de regard moqueur pour cette cascade de haut bas vol – <dash power !> juste un visage effaré. Et d’avoir la tremblote jusqu’à poser mon séant sur une chaise de la cantine. Réjouissons-nous, les carottes rendent aimables, peut-être un jour arrêterai-je de ma plaindre. Ou peut-être pas.

 

[Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas.]
[Encore heureux.]

7 réflexions sur « Appelez-moi Rouletabille »

  1. Amie de la chute bonsoir !!!! Je compatis !!! L’anglais nuit à nos sens de la gravité : te souviens-tu que c’est avant un cours de Britt Litt que je me suis pris l’estrade et que du coup j’en ai sauvagement araché une latte !!! …

    1. je ris, je ris… mais je rirai moins (mais alors beaucoup moins) quand ce sera mon tour. car il n’y a pas de doute, l’anglais va frapper…
      je compatis mimy, ayant déjà chu maintes et maintes fois en des temps antérieurs. après moult échymoses, écorchure et autres bobos en tous genres, je me repose. mais ce n’est que le calme avant la tempête, j’en ai peur! je manque tellement de sommeil, qu’un de ces quatre, je me vois bien me coincer le pied entre le quai et la marche du train… (oh le cauchemar!)
      plein de bisous magiques pour que tu guérisses plus vite
      ps: on voit beaucoup que je n’ai pas envie de réviser ma géo? ou il faut encore que j’écrive quelques lignes???

    2. Dans ces cas là, le pire truc c’est la foule avoisinante qui observe, amusée mais aussi inquiète de la réaction (et … mais très tardivement) du mal que la personne a pu se faire…

      Je compatie, pendant mon voyage en Grèce, j’ai chuté sur le marbre, juste devant… le Parthénon ! Juste le temps de dire « Whaou c’est trop beau » et zouuu ! paf ratatam, sur le postérieur… Quelle crise de rire, même les japonais avec leur appareils photo (qui bien heureusement était tourné sur la vue plus attractive qu’offrait Athènes…) étaient enjoués…

      Bref, on ne chute jamais au bon moment, au bon endroit ! C’est vrai, on ne chute jamais sur un un lit de plumes, avec légéreté et grace et en étant classe ?!… étrange ?!

    3. ma peur à la fac, c’était de dégringoler l’escalier de la BU quand j’avais mon gaffiot, mon dico français-latin, mon bailly et mon dico français-grec empilés sur les bras à ne pas voir 3 mètres devant !!!!

    4. Dis-toi qu’il y a toujours pire…
      exeeeemple : en histoire, lundi, je me suis tellement étirée sur ma chaise (le tout accompagné d’un baillement sonore) que j’en ai glissé, et que je me suis retrouvée par terre, sur le postérieur.
      Ca c’est humiliant.

    5. Clap clap clap *applaudissements fournis pour la cascade*
      Dans le même genre, je me suis illustrée au lycée en descendant avec mon sac d’internat plein à craquer juste avant les vacances de Noël. Je me suis étalée et retrouvée couchée sur le sac en question… en plein dans la cours pendant la pause entre midi et deux ! Heureusement que les vacances de Noël sont passées dessus…
      Tu t’en ais bien tirée je trouve ! lol

    6. >> Melendili. Je me souviens. Ca fait partie de ces entrées fracassantes qui nous marquent à tout jamais. Un peu comme celle du Vates lyricus ce matin. *pour tout étranger à la LS1, apprenez que l’individu sus-nommé est arrivé en concours blanc en retard à cause de son train, et a fait une entrée magistrale… quelques coups à la porte par respect des convenances et ouverture à la volée… y’a pas à dire, c’était beau.*

      >> Inci. Incorrigible.

      >> Meli-Melo. Mais le Parthénon, ça fait une chute historique. Il y a bien un touriste inaperçu qui a fixé ce moment sur une pellicule… Quant au lit de plume, le mieux serait de n’en pas sortir.

      >> Lyxira. Vraiment, les études littéraires sont dangereuses. On le savait déjà pour le mental, ça se confirme pour le reste. *Tu ne trouves aucune âme charitable pour t’aider ou chacune est déjà chargée ?

      >>Aleks. Je n’ai encore jamais fait. Que de choses nous restent à explorer, j’en suis toute émue.

      >> Maël. Le sac a amorti j’espère ?

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