Cette fin d’année ne ressemble à rien.

         Le refrain du concours blanc est fini, on commence à connaître la chanson et elle agonise bizarrement. La même phrase musicale hebdomadaire tourne en boucle, mais plus faible et ça va s’arrêter abruptement, sans même laisser la dernière note vibrer à travers les souffles printaniers -pour le zéphyr estival, il faudra repasser, il n’est pas temps. Ce dernier s’accorde étrangement au mélange de joie et de déceptions ; la grisaille n’empêche pas les coups de soleil, bretelles et démarcations vestimentaires en décalcomanie, Thalie en sait quelque chose. La fin de l’année a le goût des Sprits mangés les pieds dans l’eau d’un des innombrables bassins du château, et des carottes pas tout à fait cuites de la cantine. Plus de cours de français dès vendredi, mais les khôlles sont maintenues ; le développement durable ne tient que parce que la cum cure de la géo prend bientôt fin.
        Le conseil s’est révélé être l’arène où certains toreros ont révélé leur tranchant, et ont joyeusement mis à mort quatre hypokhâgneuses fougueuses sous les huées du public, composé de Mado pour la chaire latine (soutenant farouchement son cheval préféré, j’ai nommé Inci), et Calimero pour celle d’anglais (un yes indeed pour l’homonyme d’Inci). Vaincus ou non, les taureaux vont continuer de faire semblant d’être émoustillés à la vue d’un texte brandi et tacher de ne pas voir rouge. Ce sera rose pour moi – même si on a annulé les tablettes de Milka, enjeu du pari sur les places du classement.

       Il est sûrement temps de dresser un bilan, mais je crois que ce n’est pas possible, l’hypokhâgne ouvre déjà trop de portes pour en parcourir toutes les pistes aux étoiles, alors en faire la carte…

6 réflexions sur « Cette fin d’année ne ressemble à rien. »

    1. ce n’est pas qu’elle ne ressemble à rien, mais disons qu’au début de l’année ppersonne n’aurait pu prévoir ce qui s’est passé…

    2. Je suis passé chez Elendili, Inci’ et maintenant ici, j’ai l’impression que votre fin d’année n’a pas la couleur espérée… (dis moi si je me trompe !)

      Je me propose d’envoyer un kit de survie Milka/Granolas pour soutenir le moral des troupes !

    3. Disons que c’est allé au dela de mes espérances pour ma pomme, mais que le destin philosophique s’est acharné sur Inci et trois autres hypokhâgneuses qui vont nous quitter pour Sèvres ou les bancs de la fac. Mais Inci est soutenue par Mado pas jusqu’à la mort, mais peu s’en faut, jusqu’à l’agrég. en tous cas. ^^
      Si le kit de survie arrive, je pense qu’il va y avoir un soudain gonflement des effectifs en cours (qui ne sont plus guère corrects qu’en français -dernier cours aujourd’hui- et en latin). Anyway, il est prévu lundi qu’on aille prendre un « pot » avec la prof de latin et ceux qui trainent leur carcasse en géographie mardi matin peuvent apporter les croissants – la bouilloire est déjà sur place. Et puis, on n’a même pas eu nos tablettes Milka, parce qu’au final on avait tous si bien parié (ou si mal définis les règles du jeu) que chacun se retrouvait avec le même nombre de tablettes à acheter et à se faire offrir. Tout se barre en cacahuètes… on n’est plus bons à rien dès qu’on ne travaille plus (mais ça devrait vite s’arranger avec le programme des vacances qui semblent compter au moins quatre mois dans l’optique des professeurs).

    4. C’est pareil à Nancy, on a tous parier « un coup à boire » et du « coup », tout s’annule (merci pour le porte-monnaie) Aie aie pour Inci’… :(:(:(

      Tu as mon mail pour me donner ton adresse postale ; le kit de survie arrivera au plus vite !

Les commentaires sont fermés.