Il arrive que le contraire de patient ne soit pas impatient mais proche de la crise de nerf -dans un voyage en train en face de deux monstres et leur génitrice par exemple. Le genre de trajet qui ne vous rend pas spécialement philanthrope – formulation polissée de « Kill the baby!« – et la mère, tant qu’on y est. Malgré l’intention – louable, dans un monde où l’enfant n’est plus roi mais despote- de faire taire ses mouchards , on finit par en être aussi saoulé que les deux démons qui ont le diable au corps. Et on n’est visiblement pas les seuls. « Non, maman n’appelera pas papa. Ca fait quatre heures qu’on est parties, maman a déjà appelé trois fois papa, alors qu’il ne nous a pas appelées une seule fois. Si papa veut parler à Clara, il n’a qu’à appeller. » A mon avis, papa regrette sûrement d’avoir un opérateur de téléphone qui capte si bien.
11 réflexions sur « Dans la famille SNCF, je pioche les usagers »
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Puré les gosses…
J’en peux plus !
Je suis à 100% d’accord avec Mélo et avec toi. On devrait les interdire dans le train dès qu’ils savent parler, et ne les réautoriser dans les wagons qu’à partir… disons du brevet, allez (et encore, qu’est ce qu’ils peuvent être cons, certains…), mais SANS les portables qui font profiter tout le monde de leur musique abominable…
Sortez couverts. Vraiment.
la SNCF, ils ne font rien qu’à nous embêter. la preuve ? si tu veux emmener ton chaout dans le train, faut raquer, même s’il reste tranquille à dormir dans son panier. par contre, le chiard qui braille, qui te fout des coups de latte et qui pue parce qu’il a eu la bonne idée de remplir sa couche, lui, il voyage gratis. alors les enfants qui voyagent en train, d’accord, mais sur le toit du wagon et c’est pas négociable, tudieu !
La Sncf devrait faire un compartiment spécial mômes, pour qu’on ait la paix – avec un espaces boules, comme chez Mc Do.
Aleks >> Faudrait presque l’interdire aux abrutis, mais là, la faillite est assurée.
Eph’K >> Ils te font payer pour tes filles ??
Mais non, les enfants, c’est la beauté de l’avenir, bande d’égoîstes ! Vous verrez quand vous en aurez ! (ris intérieurement, se rapplle des voyages de huit heures en avion, donc pas de possibilité de sortir, avec des mômes infectes)
Justement, je prévois de ne pas en avoir.
J’ai moi aussi une fâcheuse propension à haïr tout être humain n’ayant pas encore atteint la puberté. Et comme j’ai la guigne, devinez qui, pendant les vacances, a du passer 2h30 au bas mot à jouer au foot (j’étais en robe), au basket, aux 7 familles et à faire un chateau de sable ? Vous avez trouvé ? C’que vous êtes forts … Je hais les mômes.
N’ayant pas atteint la puberté ? Entre nous, je crois qu’ils sont pires pendant la puberté (quand ils sont en meuttes, làils son inupportables). Sincèrement je préfère de gosses qui crient et qui sautent, que des ados qui gloussent entre eux ou parlent de leur « Soufferance » (citation prise dans South Park)
Bien sûr, je ne parle là que de voyager avec eux, à part ça ils sont charmants… quand ils sont loin.
Allons… les enfants peuvent être très bien éduqués et de ce fait, être tout à fait supportables dans un wagon!
Bon, il est vrai que les parents ont souvent du mal à faire la différence entre l’enfant-*roi* prôné par Dolto et l’enfant-*tyran* qu’ils sont en train de s’auto-infliger à force de ne pas faire appel à une bonne correction… tout est une question de sémantique. Même Machiavel pouvait la différence!
Conclusion : il faut réapprendre le Français aux parents!
*pouvait faire la différence!
En fait, un tel épisode vous ferait devenir misogyne (même et surtout si vous êtes une femme) et féliciter le mari et père qui en fait ne rappelle pas parce qu’il est libéré d’une hystérique et de deux monstres, sirotant tranquillement une bière devant un match de foot, les pieds sur la table basse (n’est-ce pas messieurs ?)…