Décembre 2016, janvier 2017

2017 a commencé pour moi en 2016, à Noël. Et Noël a commencé deux jours avant Noël, it was about time. Après plein de mails en reply all – 1, me faisant jurer qu’en 2017 j’instaurerai le doodle pour se répartir les listes, j’avais tous mes cadeaux. Il ne restait *plus qu’à* les emballer. Je repoussais la session de conditionnement ès papier cadeau, quand j’ai eu une idée, une envie en fait. C’est devenu beaucoup plus drôle, d’un coup. Je me suis mis en quête de papier kraft sur lequel je pourrais dessiner – des souris, évidemment, qui feraient du cadeau emballé un rébus de ce qu’il contenait. Histoire de recréer un peu la surprise à partir d’une liste que l’on connaît pour l’avoir soi-même élaborée – moins pour être sûr de ce qu’on aurait et l’exiger comme les enfants que nous ne sommes plus, que pour faciliter le butinage des lutins. Moi comme les autres, j’ai râlé en découvrant des « surprises » au bas de listes trop courtes, comme un « etc. » désinvolte ; ces personnes de trop bonne composition me compliquaient la tâche. C’est le monde à l’envers, je sais. D’où le papier kraft et l’esprit de Noël.

Le papier kraft a été plus difficile à trouver que je ne l’aurais imaginé. J’ai fini à la librairie de mon quartier, à tripoter des rouleaux qui m’allaient à moitié car recouverts d’une pellicule glacée. Les libraires s’alpaguaient et rigolaient comme on le fait quand on est épuisé et qu’on sait qu’on y est presque, qu’on va pouvoir, qu’on peut déjà se relâcher. J’ai pensé à Gilda, que je ne connais pourtant pas, qui devait elle aussi enchaîner de sacrées journées, et j’ai quand même demandé si par hasard elles n’auraient pas du papier kraft brut. L’une d’elle est partie dans la réserve puis revenue avec un rouleau épais, 50m, non ça ne me dérangeait pas, mais elle n’avait pas le prix alors elle est repartie, revenue et m’a annoncé : 50 €. Sans connaître le juste prix, je savais que ce n’était pas celui-là et cherchant comment refuser poliment ce que j’avais demandé, la collègue s’est mise à rire : si vous aviez vu votre tête, ça valait complètement le coup ! J’ai ri de ma crédulité, payé 10 fois moins et suis repartie enveloppée de leur gaîté de fin d’année.

J’ai découpé, plié, froissé, scotché puis j’ai descendu la boîte de feutres de la plus haute étagère où elle prenait la poussière. Dans ma chambre-salon transformée en atelier du père Noël, j’ai joué au lutin, prenant plaisir à imaginer celui de ceux qui recevraient leurs cadeaux.

 

 

J’ai pris des photos, aussi, en espérant que cela n’amoindrissait pas le geste d’offrir – vouloir garder une trace, comme un enfant qui ne veut pas donner le cadeau qu’il a préparé en classe pour la fête des mères (moi, m’a-t-on raconté). Lors du déballage, certains s’en sont amusé et Mum a récupéré les papiers de ceux qui, sans vouloir froisser, s’en fichaient un peu. Mon grand-père a ri de sa souris gourmande qui s’empiffrait de crème de marron ; mon cousin, toujours de bonne composition, ma remercié pour le polar-surprise-merci-ma-belle-mère-qui-en-connait-un-rayon « et pour la petite souris » qu’il dit comme un enfant de sa voix grave maintenant ; et Palpatine, qui a rapidement deviné pour Le Décalogue (pas dans le bon ordre), a fini par capituler devant la souris-danseuse et la souris-diplômée. J’ai adoré voir sa tête lorsqu’il en a tiré le coffret de Frederick Wiseman et sa tête bis lorsque je lui ai dit que non, ce truc encombrant n’était pas une intégrale, seulement le troisième volume d’une œuvre-fleuve.

 

 

Ce n’est pas là de l’auto-congratulation. J’ai été gâtée aussi, bien plus que je n’ai gâté les autres (en vertu de ce que ma cousine, mon cousin et moi sommes toujours les enfants ; ça changera quand on en aura à notre tour, nous dit-on, alors qu’on sait, à mon sujet du moins, que cela ne risque pas de changer – et pas de sitôt pour les deux autres), gâtée à un point que je ne pourrais pas tout vous dire, c’en serait indécent. Mais le propos n’est pas de dresser un bilan comptable. Ce n’est pas ça, pas non plus le « plaisir d’offrir », plutôt celui de se trouver en retrait du monde dans une niche de tendresse et de bienveillance, une trêve dans la soif de transformation et le dégoût de stagner, un soupir, une pause même, musicale et silencieuse, où le monde s’estompe comme le brouhaha des conversations lorsqu’on s’endort, enfant, en bout de soirée. Une joie si douce qu’elle ressemble à un assoupissement. L’intuition qu’en s’y abandonnant on s’en réveillera ragaillardi, plus tard, dans une éternité. Pour l’heure, il n’y a, il n’y avait que la douceur du pull de Palpatine, nous lovés-écrasés dans un coin du canapé, le cachemire et la fatigue comme une ivresse. Ceci englobant et mettant en sourdine le drame de la soirée : Mum a glissé sur le pas de la porte et s’est refait une entorse à sa cheville tout juste guérie.

On passe et on repasse le moment fatidique en boucle : les bras chargés, le sol glissant, la chute qu’on ne voit pas, et Mum qu’on ne voit plus, par terre tout à coup, juste devant moi. Je ne l’ai pas vue, elle ne s’est pas sentie tomber, aucune chance de la retenir. On propose de la glace, les urgences, Mum excédée balaye les urgences et prend la glace, il n’y a plus rien à faire et tout est à refaire, l’attente, la rééducation, la guérison. Rien à faire, alors on s’agite et on vitupère, on apporte un tabouret pour surélever la jambe, ma tante confirme qu’elle ne passe jamais par l’entrée, toujours par le garage, ça glisse, elle prend son mari à parti, je t’ai dit que ça glissait. Je reste égoïstement et sympathiquement dans le canapé. Je sais à quel point c’est rageant, comme le dos qui se bloque : ce n’est pas tant la douleur, même si, que de savoir ce que cette douleur va empêcher pour qu’on n’ait pas encore à la ressentir, alors si, c’est la douleur, de savoir qu’elle est revenue, qu’elle peut revenir et pourrait s’installer. La compassion alors agace tout autant que son absence ; on pourrait pleurer de rage s’il n’y avait la douleur et de douleur s’il n’y avait la rage.

Il était prévu que Mum nous ramène à Paris, Palpatine et moi. Changement de plan : je conduirai, en talons tant pis, on dormira tous à Versailles. Puis vient le moment de partir : Mum décide de nous reconduire quand même jusqu’à Paris, c’est de la folie, mais je me fais engueuler en approchant de la portière côté conducteur, elle n’a pas mal si elle déplace le pied sans bouger la cheville, alors je n’insiste plus, j’accepte son mensonge qui flatte ma paresse et lui redonne du poil de la bête. Je sais que ça lui fera mal (à la cheville – ça n’a pas manqué, un mec nous a fait une queue de poisson, obligeant à un mouvement brusque de la cheville, exactement ce que je craignais) et que ça lui fait du bien (au moral, de ne pas se laisser marcher sur les pieds par sa cheville – si on peut dire). J’ai eu mal pour elle et je l’ai laissée faire. C’était la même chose pendant son cancer : elle n’a jamais voulu être traitée comme une malade, sans doute de peur d’en devenir une (i.e. d’être réduite à ce statut). J’y ai repensé récemment en lisant Histoire de la violence, d’Édouard Louis :

Si j’y réfléchis beaucoup de moments de liberté dans ma vie ont été des moments où j’ai pu mentir, et par mentir j’entends résister à une vérité qui essayait de s’imposer à moi, à mes tissus, à mes organes, en fait une vérité déjà établie en moi, parfois depuis longtemps, mais qui avait été établie en moi par les autres, de l’extérieur […] Ma guérison est venue de cette possibilité de nier la réalité.

 

Le lendemain, chez Palpatine, la torpeur s’estompe mais la douceur se prolonge un peu. On écoute le CD qu’il m’a offert la veille sur ses enceintes de bien meilleure qualité que mon petit poste trimballable du salon à la salle de bain (longtemps je me suis lavée les cheveux en musique). Palpatine cherche à retrouver dans le volume l’intensité des chœurs qui en jetaient à la Philharmonie. C’est trop fort, ce n’est pas comme ça que j’écoute la musique chez moi (ou c’est pour ça que je n’en écoute presque pas) : je préfère réduire le volume pour trouver une petite chose cernable, et l’entendre comme on manipulerait un objet. Là, entre ces quatre murs, elle m’écrase sans me faire rien ressentir. Je suis avec le livret mais je ne comprends rien, ça m’exaspère, j’en veux à Goethe, et à Schumann de l’avoir mis en musique, et à Palpatine d’avoir cru que je saurai apprécier ce Schumann qui n’est pas vraiment Schumann, du Schumann jeune qui dépote, m’assure-t-il en me voyant décontenancée. Évidemment, je m’en veux à moi de lui en vouloir à lui. D’autant que, si à la première écoute je suis incapable de dire si j’aime ou si je n’aime pas ce Faust, j’aime ce cadeau par lequel il m’inclut rétrospectivement à un plaisir que j’ai manqué, qu’il me fait ainsi rattraper. Partager, quoi. Alors je cherche et je trouve, ce passage qui se laisse appréhender, la visite de la mort ritualisée en coups frappés à la porte, comme dans un conte, comme il se doit.

 

Et c’est déjà le 31 décembre, un repas chez moi avec Palpatine, Llu, ma princesse et Andrea qui fait partie de ces gens que je ne connais pas très bien mais que j’aimerais mieux connaître et apprécie déjà beaucoup. La soirée est aussi disparate et plaisante que le menu : verrines d’avocat, artichauts marinés  à la romaine, trempette d’houmous maison (à en juger par le rayon de chez Naturalia, le monde entier a fait de l’houmous pour le réveillon), trempette dans du Mont d’or passé au four, crèmes de banane et de noix de cajou, tiramisu aux fruits rouges, petites boules de fruits secs et figues *séchées maison s’il-vous-plaît*. Et quelque part au milieu les suppli, qui m’ont pris un temps fou mais dont je ne suis pas peu fière. La cuisine a pué l’huile pendant cinq jours, mais ça valait bien l’excitation de voir le truc prendre forme sans se déliter – eh oui, première fois que je faisais frire quelque chose de ma vie. Jo et moi sommes tombées d’accord pour dire que ça ressemblait pas mal au délice qu’on avait goûté à Rome, et je ne sais pas ce qui était le meilleur, de la croquette de risotto ou du souvenir. Enfin si, je sais, le souvenir, et celui-ci, qui s’y est ajouté.

 

Mi-janvier, j’ai pris le congé sabbatique que j’avais demandé depuis belle lurette pour faire un break et m’y mettre : à mon projet de bouquin sur la danse. Un guide de l’apprenti balletomane, pour répondre à ceux qui me disent que la danse classique les attire, mais qu’ils n’y comprennent rien. Parce que répondre comme je le fais toujours qu’il n’y a rien à comprendre, ce n’est pas faux, mais c’est un peu court. Il y a des années de pratique derrière ma vision du ballet, qui m’ont appris sans que je m’en rende compte à regarder, et c’est exactement cela que je voudrais leur apporter : les fameux « codes » du ballet. Dans une approche qui ne soit pas historique mais herméneutique : qu’est-ce que ces pas, pourquoi ceux-là et pourquoi produisent-ils tel effet (ou aucun) sur moi. Quand j’en parle comme ça (et j’en ai pas mal parlé à des personnes diverses pour tâter le terrain et me motiver), je suis persuadée du bien-fondé du projet ; quand j’y travaille, moins.

Pour des questions administratives, le congé sabbatique s’est transformé en congés payés (heureusement que j’avais demandé plusieurs mois à l’avance…) et s’est rétréci de quelques journées. Surtout, ce que je n’avais pas anticipé (ou plutôt que j’avais omis, parce que c’était prévisible) : après cinq mois sans vacances et un an sans plus de dix jours d’affilée, la fatigue m’est tombée dessus d’un coup, entraînant un peu le moral avec elle. J’ai binge-watché les DVD de ballet que l’on m’a très gentiment prêtés, avec l’impression de ne pas avancer – impression contredite par le temps passé à taper et réorganiser mes notes, mais ça, la mauvaise conscience s’en contrefiche, cette connasse fringante comme au temps de la prépa. Heureusement, depuis la prépa, je me connais un peu mieux : je suis davantage sortie, j’ai mis de côté les visionnages pour rédiger et me rassurer par un résultat sinon tangible, du moins comptable (l’obsession de Guillaume Vissac). Aux mots du NaNoWriMo (dont j’ai hérité les 45 pages qui m’ont servi de canevas), j’ai substitué les lignes : 100 et j’étais en paix, voire assez contente de moi. L’impression de gâcher mes congés s’est estompée, même si l’urgence est demeurée, envoyant bouler mes chimères d’otium. Il faut croire que cette urgence ne me quittera plus désormais ; la seule chose que je puisse faire, c’est empêcher l’angoisse de me paralyser et, même (je serai grande alors) de l’utiliser comme un catalyseur. Finalement, c’est peut-être ça, la perte de l’innocence : pas le sexe, mais la conscience du temps qui nous est compté (conscience aiguë qui relève moins du savoir que de la sensation). Encore que le sexe, ce soit encore ça, la peur le désir de mourir et de se perpétuer sous une autre forme ; ça vous jette l’un contre l’autre.

Time goes back so slowly. Cela prend du temps de ne raconter que l’essentiel (peut-être parce que l’essentiel, c’est le temps, me direz-vous). Pourtant, cela me semble aussi important que de poursuivre le projet de bouquin maintenant que j’ai repris le boulot (en espérant que je ne laisse pas à nouveau filer un an avant de l’avancer substantiellement). Reprendre confiance dans le petit à petit, et petit à petit gagner du terrain sur la lassitude, pour des changements de plus longue haleine bien plus nécessaires que ce projet de bouquin, au moins autant un exercice de motivation qu’un but en soi (même si je ne vous cache pas que je le verrais bien mis en page et imprimé, abondamment illustré). Je voudrais retrouver la persévérance que j’avais à l’époque du conservatoire, il est vrai quand je ne mesurais pas encore à quel point tout ne serait que course d’endurance. Je crois pourtant avoir réamorcé quelque chose, oh pas bien grand, mais une envie de remettre un peu d’ordre et de brillant dans tout ça… qui s’est manifestée par des envies de ménage surprenantes pour la mimicracra que je suis. J’ai fait l’acquisition d’un chiffon en microfibres violet qui me réjouit presque autant que le bas de pyjama gris souris tout doux et presque classou soldé chez Monoprix (mais pas autant, faut quand même pas déconner), et je pschitte à tout-va avec mon nouvel anticalcaire et son avant/après que je n’avais jusqu’à présent vu que dans les publicités. Les poissons de mon rideau de douche ont arrêté de nager en aux troubles, ouais.

Peu avant de reprendre le boulot, alors que je commençais à me détacher de la performance de rédaction parce que je voyais bien que je ne finirais pas le premier jet comme je l’avais imaginé, il y a eu une journée parfaite. Je suis sortie sans déjeuner pour profiter du soleil d’hiver et j’ai acheté un sandwich à la boulangerie, ce qui, ne travaillant pas, m’a semblé complètement exotique. Je l’ai retourné dans son sachet pour avoir l’ouverture à droite et ne rien laisser tomber (une feuille de cœurs d’artichaut, en vérité), et j’ai marché tranquillement entre les ombres-codes barres des trottoirs, savourant les alentours comme s’ils étaient une extension des légumes marinés. Direction la butte aux cailles, seul quartier alentours que je n’avais pas quadrillé (alors que c’est de loin le plus pittoresque). Même en alternant la main porteuse du sandwich puis dans les poches, j’ai fini par avoir froid et je suis allée me réfugier à la FNAC avec le prétexte d’un guide sur le Japon. En guise de dessert, j’ai fait un tour au rayon cuisine, et discrètement photographié quelques recettes. J’aime beaucoup ce que fait Marabout, mais un livre épais pour deux recettes seulement, c’est niet (à quand le livre de recettes sur mesure, à choisir dans un catalogue ? L’éditeur le pratique déjà en interne, comme le prouvent ses livres-déclinaisons-compilations d’autres livres). Voleuse de recette, espionne éditoriale, j’ai fureté ; les rayons surchargés, qui souvent m’étouffent au point que je repars sans rien, se sont mués en caverne d’Ali Baba. J’ai eu envie de tout acheter mais surtout de tout lire, l’envie répondant à la profusion, toutes ces lectures excitantes à venir, ce livret rouge sur Jiří Kylián, dont je ne connaissais pas l’existence ; et L’Empire des signes, tiens, avec le voyage au Japon, c’est l’occasion ; et hop, plaisir d’attraper un roman dans le labyrinthe menant aux caisses.

 

 

 

Oui, la lévitation est une très bonne description de ce que la vie pourrait signifier pour moi. Cela n’a rien à voir avec une forme quelconque de spiritualité ou d’incarnation, ni avec l’accession à un quelconque état de grâce. Rien de tout cela. Mais léviter à un centimètre du sol parce que j’ai mangé quelque chose de vraiment très bon et penser alors que oui, cela vaut la peine de vivre. Ou me retrouver à plus d’un centimètre du sol parce que j’ai vu une grande œuvre d’art…

Jiří Kylián, Bon qu’à ça

Je suis repartie en lévitation sur les deux centimètres de mousse de mes nouvelles Timberland (sensation oubliée avec les anciennes semelles rabotées) pour aller prendre une glace rue Mouffetard chez Alberto, fermé jusqu’en mars, alors chez Amorino, citron-basilic, accent Erasmus délicieux et sorbet au chocolat jusqu’au Luxembourg, jusqu’à Odéon (ça fond beaucoup moins vite en hiver, surtout quand il fait si froid qu’on a l’impression qu’on va y laisser sa main), jusqu’au métro et back home pour léviter sur mon canapé. J’y ai probablement chopé une nouvelle contracture, que n’a pas totalement fait passer le massage-chinois-passage-à-tabac pris le dernier jour de mon congé (pendant que ça chauffait, je voyais par l’ouverture les Croc’s roses de la masseuse et une espèce de bouée ou de coussin aux motifs enfantins rangé sous la table de massage – le contraste avec l’ambiance de relaxation feutrée m’a beaucoup amusée). Contracture oblige, je finis d’écrire ce post l’ordinateur posé sur le canapé et moi devant sur un coussin par terre, comme sur un prie-dieu. Je ne sais pas par quelle divinité, mais j’ai été entendue : ces derniers jours, ça lévite pas mal, comme une petite boule d’énergie au niveau de la cage thoracique, dilatée. Je serais un manga que ça irradierait de lumière à travers mes côtes.

2 réflexions sur « Décembre 2016, janvier 2017 »

  1. Je rattrape doucement les éléments du web à côté desquels je suis passée ces dernières semaines ; je n’ai rien à commenter sur le fond de ton texte dont je suis purement spectatrice, mais je t’avoue avoir beaucoup aimé cet aperçu de toi et de ce qui a tissé ton quotidien – et ta perception de ces moments aussi, surtout.

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