Paris-Carnet au Couvent. En sortant de la station Gobelins, j’ai reconnu où je me trouvais – pas par rapport à la dernière fois, mais par rapport au trajet du 91 entre Censier et Vavin. Subitement, deux morceaux de puzzle se sont imbriqués, incluant dans le même espace la fac et Paris-Carnet. C’est à peu près aussi bizarre que de se trouver avec Palpatine dans le quartier latin.
Paris-Carnet au Couvent. Un vrai carnet a circulé. Chacun devait y écrire quelque chose. Je me suis trouvée bête, c’est très dur d’écrire quelque chose. Un peu comme les cartes d’anniversaires. Sauf qu’une carte d’anniversaire, en principe, vous connaissez le destinataire, et qu’après avoir vainement immobilisé la carte en quête d’inspiration, vous pouvez abdiquer et répéter la formule consacrée. Seulement là… J’éééééétais là ! Oui, mais je n’avais pas le bourdon. Feuilleté en marche arrière, le carnet révèle de chouettes croquis en plus des doux ou bons mots. Je finis par dessiner-signer une mini-souris, fournissant ainsi à Valerio l’occasion de cadavrexquiser, car non, je ne suis pas verte.
Paris-Carnet au Couvent. Drôle de nom a priori pour un restaurant. A posteriori, les gnocchis au roquefort gratinés sont une religion.