Recalée.

(Titre explicite pour Dre qui ne peut lire que cela sur son ordi – le déversement de fiel est à venir sous peu, quand j’aurai dormi)

5 réflexions sur « Recalée. »

  1. Non ?! Le temps a passé vite, je n’ai pas pu vous encourager comme je le voulais avant les épreuves et j’arrive avec un train de retard. Quel jury imbécile. Vous vous souvenez du mot de Pirsig dans le Traité du zen et de l’entretien des motocyclettes ? « Ce sont les meilleurs élèves qui échouent aux examens ». Vous êtes brillante et la suite vous réserve de belles suprises. O

    1. Hum, pas nécessairement. J’ai un ami qui a intégré haut la main et qui est brillant. Heureusement !

    2. Soit, cela arrive en effet parfois pour des intelligences d’exception (nous avons au moins chacun un exemple en tête pour un concours donné). Mais brillant ne veut pas dire talentueux.

    3. Absolument. Sauf que dans le cas précis, il est aussi talentueux. Ce n’est pas être envieux mais objectif – un simple constat. Je n’essayais pas de me faire plaindre, de me déprécier ou de prétendre à l’injustice du verdict. C’est le jeu, on le sait tous en y prenant part. Et si les normaliens ne sont pas tous formidables, il ne faut pas non plus généraliser en sens inverse, serait-ce pour quelque parole réconfortante.

    4. Hum, être « brillant », c’est être essentiellement rapide, avec une grosse capcité à assimiler et à régurgiter dans les formes appropriées. Etre talentueux, c’est avoir quelque chose à apporter en propre – une dimension à la fois plus personnelle et, disons, plus inspirée. Je ne doute pas que votre ami soit les deux à la fois. Pour ma part, je n’ai jamais vu les deux dimensions coexister et je pense même que, du point de vue de la définition du brio qui ressort des concours, elles sont relativement antagoniques. En revanche, combien de bourrins et d’esprits insipides ont passé « brillamment » les obstacles. Beaucoup ne sortent d’ailleurs pas d’un esprit qui reste très scolaire, comme si la vie était une longue suite de fiches de lecture au coin du feu… Cela dit, au passage, sans amertume : j’ai eu, à ces affaires, ma part d’échec et ma part de réussite, j’ai aimé les deux faces et je pense aussi qu’il y a une forme de « justice » des concours qui va au-delà d’une délibération de jury en touchant, là encore, à des éléments d’orientation plus intimes.

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