Revenir dans une ville que l’on a déjà visitée et documenter ces voyages successifs pour éprouver les écarts d’une version de soi à une autre :
I think the desire to remember is a form of hoarding life, the unwillingness to let go of what we’ve experienced. But similar to comparing differences between versions of texts, I like to contrast the textures and feelings between the versions of my selves […].
Winnie Lim, random scenes and words from taichung
[…] les IA provoquent ce doute, sur toute image. Cette possibilité de doute, cette possibilité absolue, sur tout, finit par abîmer toute vérité possible.
Joachim Séné, Le temps des faux, Journal éclaté
J’espère que vos projets vont bien, et à plus!
Gersande la Flèche, journal de bord écriture du 7 au 20 avril 2025
De la bonne santé de l’individu en fonction de l’épanouissement de ses projets.
L’importance du travail en petites touches. On ne réalise jamais combien parfois, des micro-tâches régulières peuvent avancer un projet sur le long cours. Tout est une question d’endurance.
Karl, Les carnets Web de La Grange
Les jours après les longues marches, il n’existe plus que le gouffre de l’absence de la marche pendant cinq jours. La poésie au fond des chaussures, le corps amolli par l’effort répété, la constante sollicitation des paysages sont un manque terrible. Parcourir le monde, qu’il soit au bout d’un océan ou au coin de la rue, est un élixir.
Karl, élixir, Les carnets Web de La Grange
Quand je reprenais le salariat après des vacances passées à arpenter de nouveaux lieux, je me sentais enfermée, comme séquestrée à mon poste de travail.
J’observe, de plus en plus je regarde la jardin l’homme qui partage ma vie mes enfants le chat de la maison les oiseaux les arbres les bourrasques les insectes les nuages le soleil les herbes, sensation que dessous il y a un secret à découvrir. Je lis et je lève les yeux vers, je danse depuis celle que je suis jusqu’au secret qui est, en perçois des contours encore flous. Une vérité qui attend.
Quelque chose de l’ordre du bonheur d’être – là.
Dame Ambre, Journal d’avril, Toutes les minutes non écrites
Lire et lever les yeux vers… Ce genre de sortie de lecture est aussi chouette que d’y entrer.
[…] on doit se résoudre à ce que cette histoire demeure incompréhensible pour les autres. Quand on a compris, on n’explique plus […]
Latmosphérique, Composer avec la nuit, Accrocher la lumière
Our urban space is overpopulated
by people looking at their own little screen […]What are they craving?
Attention?
[…]
Love?
A sense of belonging?
A cure to boredom?Technologies were supposed to
Create
Links
BridgesI can only see
Holes
Wells
Where people are hiding their loneliness
Latmosphérique, A new urban space, Accrocher la lumière
Mes marches du matin m’apportent beaucoup de joie. C’est une affaire de délier le cœur et le corps.
Mathilde, Grincement & vélocité, Tant qu’il nous reste des dimanches
Colorier sans suivre les traits, ça m’a tellement libérée dans ma vie d’artiste.
Je crée dans un but de documentation personnelle. Ça m’amuse de savoir ce qui pousse autour de moi et d’en faire quelque chose d’intime avec.
Fanny Cheung, Jardin, semis et promenade – 立夏 Début de l’été, Ynote_hk
La poussière dans le regard, la rouille dans les rêveries, la patine dans les gestes […]
Karl, Oubli, Les carnets Web de La Grange
La mémoire c’est particulier, on croit, comme pour tout, que les autres font comme nous, nombrils de notre monde que nous sommes, que c’est assez universel mais il en est autant de formes que de personnes.
Sacrip’Anne, Memory Lane
Small-scale blogs and forums were about meeting like-minded dweebs, and forming new friendships unconstrained by age or geography. Today’s social media platforms often divide us into creators and consumers; people whose job it is to go after others’ eyeballs, and people whose attention is the product.
[…] Already, I’ve caught myself reading stuff online and wondering if it’d been written by a real human, or merely spat out by a GenAI tool fed a series of prompts. I find it soul-destroying, quite literally […]. Getting a robot to write words for you means building an extra layer between you and whoever you see as your audience.
It builds a distance between people, which all feels sad and ironic as the old internet was so good at removing so many of the layers which meant that like-minded people couldn’t have met in real life.
Marie Le Conte, 11 things I hate about AI, The Young Vulgarian
[…] je m’inquiète mais juste un peu, pas trop, j’ai confiance en elle. La manière dont elle s’est sortie de la violence qu’elle retournait contre elle, me fait dire que ça ira. Peut-être.
[…] elle m’a dit je te fais plein de bisous et ça voulait dire laisse-moi.
Dame Ambre, Journal de mai, 14 à 18 – Quelques histoires de musique