Sans sévérité

    En deux heures au CDI, accrochée à mon stylo, tout en me bouchant les oreilles pour ne pas être parasitée par les remarques des documentalistes [malheureusement, la partie du CDI que l’on peut considérer comme chauffée est également la plus passante et, partant, la plus bruyante (sauf quand nous nous agrégons en troupeau bêlant, râlant, et riant aux éclats de nerfs )], j’ai parcouru un bouquin que m’avait prêté Elendili ( la pro des bibliothèques, qui réussit à vous dénicher l’exemplaire qui n’a pas encore disparu dans la ruée khâgneuse, quand le prof a la bonne idée d’attendre le lundi du samedi où a lieu le DS pour nous fournir une bibliographie -substantielle, il va sans dire). J’ai donc parcouru l’ouvrage, où il était en gros question du sens et du langage…bla bla bla… Le langage se définit comme un système de signes, clos sur lui-même, à l’intérieur dusquel les mots prennent sens les uns par rapport aux autres…bla bla bla…Ce système de relation… autoréférentiel… bla bla bla… fait que différents langages peuvent n’être pas traductibles. Vous ne traduirez pas en mots le langage musical- à moins de vous appeler Proust et d’avoir trouvé votre sonate de Vinteuil. Tout ça pour vous dire que j’ai vérifié la théorie via le langage du sens gustatif. Et bien, je vous assure, le sens profond d’une tartine de pain Poilâne grillée, tartinée de Nutella et réhaussée d’une banane écrasée à la fourchette, ne se comprend que dans l’expérience même de la chose, et se déguste dans le contexte d’une semaine bien chargée.

12 réflexions sur « Sans sévérité »

    1. ah « sans sévérité » première marade de l’année en philo…Il fallait comprendre « sens et vérité » et que dire de plus, ma stupidité est légendaire, j’ai donc compris sans sévérité , ce qui aurait été tout à fit interressant …..

    2. Un deux un deux

      ici Nancy Anatole bravo, Versailles âlpha âoriste me recevez vous ?

      crr crr crr crr

      fréquence très mauvaise… crr

      …manque de grânola…

      âvalanche de DS et autres crr crr

      [rupture de la transmission]

    3. Je suis dans le language aussi mais pas dans ses modes de fonctionnement par voies accoustiques mais plutôt dans sa manifestatin silencieuse, ce qu’on véhicule par la culture et le comportement, sans doute un peu moins redondant et rébarbatif 😉

      Le caractère mérite attention partout et donne sens, contexte, et référence à tout ce qu’il marque, le tout est d’avoir l’œil et la science derrière pour comprendre au-delà du ressenti, qui lui-même représente déjà un objectif bien rempli s’il est conforme à la volonté du créateur. 🙂

    4. Aleks >> Même longueur d’onde.

      Inci >> Beurp.

      Melendili >> Tsk. (oui, je suis d’humeur onomatopéienne ce soir) Ce n’est pas ta stupidité qui est légendaire, c’est toi.

      zED >> Heureux soit qui comme Ul…
      *saturé par des cris de bacchantes*

      Aurélien >> Arrêté ou mis en accès réservé comme le suggérait la page du lien ? C’est dommage, j’aimais bien lire tes enthousiasmes musicaux et autres.

      Kebina >> Oui ! Pour une fois je ne serai pas seule à m’empiffrer.

      Lollip >> L’insinuation des caractères… la lettre attaque ! (les lettres aussi)

      Oxymore >> The pen is mighter than the sword… et plus alléchant.

    5. Mon problème est que je mange super mal depuis qqs semaines alors que je suis généralement la copine chiante qui te dit qu’il y a trop de cholestérol dans ton repas ou que l’alliance fréquente des protéines et des féculents provoque une forte production de toxines dans le corps. Enfin tu vois le genre…

    6. Je vois d’autant plus parfaitement le genre que j’en serais même bien un sous-produit, version 5 fruits/ légume par jour et « nooooon, pas de beurre »… et parfaitement chiante aussi, surtout quand je ramène un sandwich nutella-chocolat (si, c’est possible, il y a même pire : nutella-peanut butter) en DS…

Répondre à Kebina Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *