D’Hegel : le dégel

           Dire que je ne suis plus en froid avec ce philosophe… peut-être pas. Mais la glace à été brisée et c’est en plein hiver que s’amorce le dégel. 

 

         Relu un peu de Hegel, conscience oblige. Je n’irai pas jusqu’à dire que j’ai compris, mais j’ai suivi. Le fil du raisonnement m’est entre apparu, alors je me suis précipitée dessus et je l’ai agrippé. Surtout ne pas le lacher ; c’est mon fil d’Ariane, sans lui, perdue. Alors il reste toujours une petite hésitation, une fébrilité, à tourner la page, ou simplement à récapituler mentalement ce que l’on a parcouru : même en ayant trouvé le fil, on n’est jamais à l’abri de le laisser s’emberlificoter en pelote de laine. Vive les nœuds (au cerveau) ! C’est à s’arracher les cheveux de la tête ! 

       Plongée dans les méandres d’Hegel, c’est en ressortant que je suis en apnée. Surprise de m’apercevoir dans cet aquarium qu’est le miroir rectangulaire de l’entrée, je me coule à nouveau dans l’obscurité des profondeurs abyssales. Se laisser couler dans la fluidité de la pensée… *c’est le plaisir de se noyer dans un verre d’eau*.

2 réflexions sur « D’Hegel : le dégel »

  1. – ça me donnerait presqu’envie de lire hegel!
    – …
    – ben quoi? non je ne l’ai pas lu! et alors?
    – …
    – je sais que ça fait trois semaines qu’on travaille dessus. et alors?
    – …
    – je sais, je suis suicidaire. ou plutôt non, c’est toi qui a des envies de mort: lire hegel, mais quelle idée!

    1. – …
      – Tout est dans la nuance ! presque…
      – …
      – mais c’est notre matière à blagues incompréhensibles et puis…
      – …
      – Alors le concours blanc approche. Pire, il menace.
      – …
      – Et moi je suis folle. Les deux font la paire !

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