Entrain-train

Ce matin, assise dans un de ces vieux train boîtes de sardine (carré, alu, anti-ergonomique, pas du tout sexy), j’ai compris pourquoi le train pouvait être fantasmé comme bête humaine et sexuelle. D’accord, c’est long et pénètre dans des tunnels par des trous noirs, mais surtout : le bruit des suspensions usées entre les wagons a tout du sommier grinçant où s’impriment de lents et lourds va-et-vient.

9 réflexions sur « Entrain-train »

  1. Ah ouais. Question sekce, ils assurent, à la SNCF.
    D’abord, on est à peu près sûr d’avoir un ticket.
    Et un vrai, hein : un qui donne la certitude absolue de se faire baiser.

    1. ne méprisez surtout pas ce moyen de transports!
      dans ma jeunesse, avec lui, mes partenaires et moi nous atteignions toujours le septième ciel espéré. la force de Coriolis est un exceptionnel stimulant sexuel, très efficace aussi en bateau.
      Maintenant le prends moins souvent le train, et mon pied.

    2. Ah Coriolis, tiens, ça c’est une idée. En matière de transports amoureux, je savais que le train c’était bien, l’arrière-train c’était mieux. Il me reste du coup à tester la centrifugeuse.
      Sûr que ça va donner du jus…

    3. Merci les gars de veiller à mes stat’, c’est une délicate attention. Ravie quand même de te « revoir », Yannick. Et j’ai bien pris note de notre nouvel arrivant, même si je vais sûrement m’en tenir aux chambres d’hôtel.

      Ariana >> Une hormone ne fait pas le printemps. Mais effectivement, y’a peut-être pas que les nerfs qui lâchent ! ^^

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