Le Paris de Martin Parr, ce sont les petites tours Eiffel que l’on achète mais que l’on ne photographie jamais et surtout, surtout, les touristes qui achètent lesdites petites tours Eiffel. Ce sont les mêmes qui photographient le Louvre au bout de leur smartphone, quand ils ne photographient pas les gens qui photographient le Louvre au bout de leur smartphone, à la Martin Parr. Zut, on s’est fait avoir, il nous a eu, Palpatine et moi. Mais comment ne pas aimer se faire épingler par Martin Parr ? There is only one thing in the world worse in the world than being talked about, and that is not being talked about. Tous les mêmes, souligne la tendre ironie du photographe. Oui mais, tous dignes d’attention. Et de dérision.
Vous ne vous étiez jamais demandé ce que ça fait d’être une petite tour Eiffel ou un gadget lumineux posé à même le sol ?