Les résolutions de tiennent jamais, même avant le premier de l’an. Je m’étais dit naïvement que j’allais poster tous les jours pendant les vacances, histoire de redonner un peu vie à ce coin moribond, et de voir si par effet d’entraînement les autres ne se remettraient pas à poster, ce qui m’éviterait de passer des heures entières sur l’ordinateur à presque rien faire – j’ai d’ailleurs découvert où se nichait une des failles spatio-temporelles : youtube, où il y a toujours une variation ou un extrait de ballet à regarder qui en propose d’autres qui en imposent d’autres etc. Toute activité exigeant de maintenir un tant soit peu son attention me paraît difficile. Je suis comme un flamby dont on aurait retiré la languette. Très belle image, vous en conviendrez – mais j’ai plein de trucs idiots dans le genre qui me viennent à l’esprit en ce moment. Peut-être le privilège des vacances est-il de pouvoir faire plein de projets et de n’avoir à en tenir aucun. Alors j’ai décidé de les prendre étymologiquement et de les remplir de vide, c’est-à-dire de remplir mon estomac de tous les goûters que vous pouvez imaginer ou regarder des vidéos de danse qu’on m’avait enregistrées et que je n’avais pour certaines encore jamais regardées (d’où par exemple, une d’un gala de l’ABT intitulée « Doc Balanchine », humpf). Le mal est contagieux. Comment expliquer sinon que ma mère finisse par scander le rythme de « il en faut peu pour être heureux » avec des petites cuillères, avant de plonger lesdites cuillères dans le pot de marmelade ?
J’aime vraiment beaucoup tes articles…et l’image du flamby est, comment dire, délicieuse! ^^
Ah et puis j’allais oublier ce que j’étais venue faire: te souhaiter un Joyeux Noël, Merry Christmas, Feliz Navidad…!
Résolution jamais tenue : la mise à jour quotidienne :p
L’image du flamby, j’aime bien aussi, ça change du traditionnel légume et ça a le mérite d’être plein de sucre, carburant essentiel, même si ton cerveau est partie en vacances 😉
Joyeux Noël (en retard) !
Je PROCRASTINE Je PROCRASTINE !
Dure réalité des vacances et cercle vicieux immuable : « profiter des vacances » c’est ne rien faire mais ne rien faire c’est culpabiliser et culpabiliser c’est ne plus profiter surtout que plus l’on ne fait rien plus l’on culpabilise et plus il est dur de se mettre à faire quelque chose (etc.)
VALKE !