Lose is beautiful (4)

Chapitre 4 : C’est la fin des carrot cakes

Il était hors de question de commencer l’année aussi mal qu’elle avait fini. J’ai donc pris un solide petit déjeuner — solide au vu des circonstances : un biscuit à l’avoine, méticuleusement coupé en morceaux, détrempés dans un peu de thé, comme un sucre dans une cuillère à absinthe. J’ai ainsi avalé au petit-déjeuner un cinquième de ce que j’avais mangé la veille en une journée, régime qui suffirait à peine à me rassasier pour un seul repas en temps normal.

C’est donc un peu faiblarde que je suis arrivée au musée Courtauld. Alors que Palpatine défaillait au sens figuré devant une toile de Cranach, j’essayais d’éloigner le sens propre en respirant comme si j’avais un stéthoscope dans le dos. Dans la salle des impressionnistes, je me suis mise à redouter celle du XXe, non seulement parce que les atrocités de ce siècle n’ont pas été que politiques, mais aussi parce que la salle se trouvait à l’étage, après un escalier dont chaque marche m’aurait ôté un millimètre de vie verte, eu-je été un Sims. Heureusement, Palpatine avait chipé je ne sais où une dosette de sucre et j’ai pu finir la visite sans avoir à ramper.

J’ai laissé le fail de l’après-midi aux Wagnériens qui n’ont pu endurer leurs cinq heures de délicieuses tortures à cause de places au prix un peu trop aigu. Je me suis réjouie un peu vite de leur malheur puisque, le lendemain, Covent Garden me renvoyait le boomerang : pas de backstage tour ce jour-là. Entre les séances loupées, complètes et les jours off, c’est une véritable malédiction ; je ne sais pas si je visiterai un jour les coulisses de ce théâtre.

Coeur brisé, évanouissement, gastro, et occasion ratée font déjà un beau week-end loseux. Mais le pire dans tout ça, c’est que Fortnum & Mason ne fait plus son carrot cake. Et ça, c’est intolérable. On ne me supprime pas ma consolation, même une consolation en différé à manger une fois l’estomac remis d’aplomb. En lieu et place de la généreuse part découpée dans un grand gâteau moelleux, il y a un petit cylindre « individuel » qui, sans doute sous la mauvaise influence du cupcake, exhibe des couches de crème entre des rondins de feu le gâteau aux carottes. Et cette chose mesquine qui ignore qu’un glaçage ne se trouve que sur le dessus usurpe désormais le nom de carrot cake. Il n’y avait plus qu’à retourner en France, après le sacrilège d’un séjour à Londres sans un seul salon de thé (alors qu’il y avait, ô ironie tragique, un Richoux juste à côté de l’hôtel).

A King Cross, j’ai tout de même goûté une mince pie, tartelette de Noël aux pommes et cranberries, dont j’ai vite compris le nom : ventre mécontent de l’acidité, mince ! Le fin mot de l’histoire.

Bilan du séjour : 1 gastro, 0 salon de thé.

Je suis une taupe

Une souris… une taupe… je ne verrais pas la différence. C’est pourquoi il me faut renouveler mes lunettes. J’ai une ordonnance posée, engloutie, retrouvée… posée sur mon bureau depuis six mois mais à présent que je passe toute la journée sur écran, il devient urgent de faire quelque chose. Malheureusement, mon zèle n’est pas plus fructueux que ma paresse et c’est très dommageable, parce que le chou blanc, ce n’est bon qu’avec des carottes râpées, quand ce n’est plus du chou blanc mais du coleslaw.

Affelou, Acrys, Générale d’optique, Grand Optical… c’est à peu près la même chose à chaque fois. Une fois que vous avez essayé une demi-douzaine de paires de lunettes, un vendeur s’approche de vous pour vérifier que vous n’êtes pas en train de vous livrer à une séance de Photoshop en 3D. Je lui explique donc que je ne me griffe pas avec les antivols pour le plaisir de me voir transformée en mouche/moustique/papillon sous LSD/folle du volant (ne rayez pas les mentions inutiles) et là, il pose la question fatale (sans savoir encore pour qui) :

 « Vous savez ce que vous cherchez ? »

Non, c’est pire : je sais ce que je ne cherche pas.

 

Je ne veux PAS (contrainte esthétique) des verres trop gros qui me donnent l’air des insectes précédemment cités.

Je ne veux PAS (contrainte technique) des verres trop petits qui incluent les montures en plein milieu de mon champ de vision. Vous êtes à l’opéra et, habitués à des verres larges, vous levez les yeux pour voir les surtitres mais ils sont barrés ; vous levez un peu plus les yeux, ils sont flous ; vous levez carrément la tête et ne voyez pas que le béni oui-oui que vous devenez ressortira avec un torticoli. Idem pour les gros verres implantés au ras des cils (j’ai les oreilles trop basses ou quoi).

Je ne veux PAS (contrainte technique) une monture lourde (plastic is fantastic).

Je ne veux PAS (contrainte esthétique) une monture fine voire invisible. Quand je chausse une de ces paires, soit j’ai l’impression de voir Amélie et c’est très perturbant de penser à quelqu’un d’autre en se regardant dans le miroir, soit j’ai l’impression de ressembler à une maîtresse d’école et c’est très décevant parce que ce n’est pas une institutrice dans le genre du petit rat.

Je ne veux PAS (contrainte de principe) de gros logo.

Je ne veux PAS (contrainte fantaisiste) de paillettes mais je tolère des strass discrets s’ils sont oranges (si, si, un strass orange peut être discret, Prada fait ça très bien).

Je ne veux PAS (contrainte psychologique) de petits cœurs ni de lunettes marron Lulu Castagnette qui me font remonter à l’époque où je ne pensais pas qu’à mes 23 ans, les T-shirts nounours seraient en passe d’être qualifiés d’indestructibles.

Je ne veux PAS (contrainte vestimentaire) de couleurs autres que noir, orange et violet. Oubliez les écailles de tortues : la souris n’est pas un chat et il n’y a de marron dans son armoire que lesdits T-shirts Lulu Castagnette.

Je ne veux PAS (contrainte psychologique) des plaquettes sur le nez. Déjà en primaire, j’avais horreur des « hélices » qui tombaient de l’arbre dans la cour de récré et que les gamins incisaient d’un coup d’ongle pour les faire adhérer de chaque côté du nez. Parce que bon, c’est mon nez, c’est pas un jouet.

Je ne veux PAS (contrainte hystérique) que les bords inférieurs encadrent mon appendice nasal de deux arrêtes droites car j’ai alors l’impression d’avoir un faux nez attaché à mes lunettes, un de ces gros nez sous lesquels il n’est pas rare de croiser une moustache de détective du dimanche et jours fériés. Et ça, c’est traumatisant parce que : c’est mon nez…

Ce que je veux ? Les petites lunettes oranges non criardes de chez GrandOptical (que pour la peine je veux bien prendre la peine de prononcer avec une liaison en « d » et non pas en « t ») en seconde paire des Tiffany’s noires auxquelles un autre opticien aura fait subir une ablation de petits cœurs.

Quand j’arrive à cette conclusion imparable pour tout poète surréaliste qui respecte l’anaphore, curieusement, le vendeur a déjà trouvé une autre cliente.  

La souris fait un brownie

(à la noix)
 

Pour 35 parts. Hein ? Je promène mes yeux hagards sur la fiche recette. Dernier point : « Présentez-les avec le café. » Et puis quoi encore ? Un café gourmand ? J’ai des gourmands, oui, mais à nourrir, pas à faire digérer. Préparation : 15 min. Cette recette est mensongère. Cuisson : 15 min. Chaque chose en son temps.

Ingrédients. 200 g de chocolat noir Lindt, c’est bon. 100 g de cerneaux de noix, c’est tout juste ce qu’il restait dans le placard. 150 g de beurre ramolli – liquide. Visiblement la puissance du micro-onde aurait suffi à faire fondre une barquette congelée depuis six mois. 150 g de sucre en poudre. Yeah, daddy. 3 petits œufs. Je jette un regard louche à ma mini-douzaine et isole les trois moins gros. 50 g de farine. 2 pincées de cannelle. Ça sniffe bon.

Concassez grossièrement les cerneaux de noix. Réservez. Je suis effectivement sur ma réserve, les noix ont une drôle de tête et c’est quoi ce petit velouté bleu, là ? Je goutte un bout qui n’a pas l’air trop mal et le goût n’est pas terrible. Bon, pourries. Quinze minutes plus tard, je reviens avec deux petites boules de pain aux noix, justement (pour en faire des hérissons avec les mini-brochettes tomate-cerise mozzarella), du Lysio 6 (parce que le pouvoir abrasif de la noix m’a rappelé que j’avais un aphte) et… des noix de pécan (on va dire que la plus-value justifie le contretemps). Concassez grossièrement les cerneaux de noix. Pas trop grossièrement quand même, ce sont des cerneaux de noix de pécan, n’oublions pas la particule de noblesse. Réservez. Coupés en quatre, n’y voyez aucun lien avec mes cheveux. Préchauffez le four sur thermostat 6 (180° C). Bah voyons, comme ça le four aura fait bip-bip que le chocolat ne sera même pas fondu. C’est pour les coyottes, cet ordre-là. J’enchaîne plutôt : Beurrez soigneusement un moule à gâteau ou un plat rectangulaire de 20 x 28 cm. Je ne sors pas le mètre mais à vue d’œil, je dirais que c’est assez kif-kif avec une feuille carreaux Séyès de 21 x 29,7. Cassez le chocolat noir en morceaux. Je m’en lèche les doigts. Faites-les fondre au bain-marie, ou au micro-ondes à puissance moyenne. Lissez-le. J’ai dégraissé le micro-ondes, je ne me ferais pas avoir deux fois. En plus maman-reine des gâteaux a dit : le bain-marie, c’est mieux. Je teste deux formats de casseroles puis deux niveaux d’eau, m’y reprends à dix fois pour embraser une allumette biscornue et je mets les gaz. Maintenant, avec deux instructions d’avance, j’allume le four. Dans une jatte un saladier, quoi, mélangez vivement ah, ça y est, c’est ma partie *bourrine power* le beurre ramolli fondu avec le sucre et les deux pincées de cannelle. Cela se passe plutôt bien après avoir donnée la becquée au paquet de sucre qui s’est déversé un peu vite. Incorporez 1 œuf même pas de coquille tombée dedans, héhé, puis un tiers de la farine. Un tiers, un tiers, j’en mets un peu, quoi (encore mieux dans les chouquettes : mettre un tiers des œufs, 1/3 des 4 œufs – légèrement battus, c’était l’astuce). Fouettez bien l’ensemble. On pourrait confondre ma fourchette avec un batteur électrique. À peine ai-je le temps de me vanter à moi-même qu’un bruit bizarre me fait me retourner en catastrophe : Marie fait déborder l’eau du bain. Je soulève le bidule avec une serviette un torchon, baisse le feu et reprends à Fouettez bien l’ensemble. Incorporez les 2 œufs restants puis le reste de farine, toujours en fouettant nan mais, j’ai besoin de mes deux mains pour casser un œuf, moi, la préparation doit être parfaitement lisse et homogène. Et le chocolat, il a une tronche homogène, aussi ? On dirait mes abdos après un mois sans faire de sport, on discerne des carrés seulement parce qu’on sait qu’il y en avait à l’origine. Bon, retournons fouetter. Le four fait bip-bip. Quoi, déjà ? Bon, je fouette. Ayé, la préparation est archi-homogène. Incorporez enfin le chocolat noir légèrement tiédi. J’ai coupé le feu il y a trois minutes, on considérera cela comme tiédi ; non, non, ça ne brûle pas les doigts à travers le torchon, juste un peu quand on se contorsionne pour attraper la maryse et racler le bol. Incorporez enfin le chocolat noir fondu légèrement tiédi puis les cerneaux de noix concassés. Je remue mais quand comment sait-on si l’on a obtenu une répartition équilibrée des cerneaux de noix concassés ? Versez cette pâte dans le moule. Hum, c’est normal qu’il n’y en ait qu’un fond et que cela couvre à grand-peine la surface du moule ? Il n’était peut-être pas de 20 x 28 cm. Je suis bien embêtée, c’est que j’ai des bougies à planter dedans, moi… ça lève un brownie ? Égalisez la surface. Placez au four puis laissez cuire 15 min. Conseil. Le brownie devant être à peine cuit, une lame de couteau plongée au cœur de la pâte zut j’ai une balafre en plein milieu du gâteau doit en ressortir légèrement marquée. Je déteste les adverbes culinaires. Toutefois, si la pâte coule sur la lame, prolongez la cuisson entre 3 et 4 min. Que faire dans un cas si contraire ? J’ai de la pâte sur le couteau mais on ne peut pas vraiment dire qu’elle coule, ce serait plutôt un morceau ; d’ailleurs c’est le couteau qui a servi à découper bien inutilement le beurre en morceaux, peut-être la graisse a-t-elle provoqué une adhérence supplémentaire ? En plus, je tergiverse depuis une bonne minute, alors ce ne doit plus être collant. Mais si ce n’était pas déjà collant, alors c’est limite trop cuit ! Je me précipite dans le four et en ressors le gâteau. Alea jacta est. La souris a fait un brownie.

 

Et maintenant, elle va faire des chouquettes.  

Fête de la muse hic

Nouvel an, 14 juillet, fête de la musique… il va falloir que j’arrête de vouloir faire quelque chose. Le meilleur Nouvel an que j’ai eu, d’ailleurs, je l’ai passé enfermée dans une chambre d’hôtel avec une Currywurst. Les injonctions à se réjouir et les sorties à date fixe, ça a toujours quelque chose de loseux. Hier n’a pas fait exception. S’est d’abord vérifié le lien entre son musique et ciel pluvieux. – Mais qu’est-ce qu’ils ont tous avec ces musiques sans mélodie ? – Ça s’appelle du jazz, précise Palpatine. Depuis quelques temps, il se réveille au son de ce suintement de notes qui me ferait regretter la station de ouèch grâce à laquelle je n’avais absolument pas l’air d’une Versaillaise idiote en chantonnant « Regarde-moi ! Le chômage et la crise, c’est moi qui les combas, je vis au quotidien ce que tu ne comprends pas, ce que tu ne connais pas, juste en bas de chez toi… » (avec l’accent en plus : [Roeugarde-moua ! Le chau:mage et la kriz, c’moua ki le ko:m’ba…]).

All that jazz s’est évanoui aux Halles, remplacé par une boucherie de notes, si bien que le Paradis du fruit est devenu l’enfer du bruit. Mon ventre s’est associé à mes oreilles pour me contrarier et je n’ai rien avalé. L’estomac vide sur pattes s’est ensuite contrôlé pour ne pas devenir (trop) mal aimable et toute l’énergie qu’il me restait y est passée. Du coup, si je ne me suis pas endormie lors du concert donné par l’orchestre de Paris sous la pyramide du Louvre, il faut remercier les grandes dalles froides du sol, froides et inconfortables. J’ai eu l’impression de jouer au Tangram avec mes jambes et mon dos.

Autant vous dire que je n’ai pas été très attentive à Schumann. Davantage aux cornistes qui arrivent débraillés comme s’ils venaient de courir le cerf et, une fois n’est pas coutume, occupent le devant de la scène : j’adore leur manchon-pavillon, beaucoup plus classe que de la fourrure. Et comme un « morceau de concert » ne suffit pas à rassasier le mélomane, au Konzerstück succède une symphonie Rhénane. J’ai rhin retenu et surtout pas mon esprit, que j’ai laissé divaguer vers la Pyramide-planétarium. Les triangles de verre diffractent une lumière, un lampadaire peut-être, en une succession de lunes et de demi-lunes qui égrainent les différentes phases de son orbe. Tandis que la nuit tombe, les reflets dans les vitres s’intensifient : une planète rouge entourée d’anneaux apparaît. On y distingue des traces de vie, mers de partitions et cratères de cuivre. Un astéroïde s’en est probablement détaché, tombé dans le coin gauche de la pyramide-planétarium et, au milieu des étoiles, les flashs des curieux tentent de se faire passer pour des étoiles, mais je sais bien, moi, qu’ils survolent le concert à travers leur hublot. L’atterrissage a été difficile, une demi-heure de métro à dormir debout mais au moins, c’était avec Palpatine que je jouais au coude à coude.  

Se gaufrer à Bruxelles

Souvenir de voyage

 

Ce week-end, j’ai mangé une pomme. Inutile de déguiser, elle avait le même goût que d’habitude. Il a plu, j’ai eu froid, j’en avais assez d’avoir l’air d’un sac à patates, je suis partie en jupe, j’ai eu très froid, la batterie de mon appareil photo s’est révélée n’être pas compatible avec celle du modèle précédent de Palpatine, j’ai râlé, j’ai eu froid, je lui ai piqué son appareil, la section moderne du musée des Beaux-arts était fermé pour rénovation, je n’ai pas vu les tableaux de Khnopff, qui comptaient pour un tiers de ma motivation (gaufre et Magritte pour les deux autres), je me suis fait avoir avec les contingents de place du musée Magritte, je n’ai eu qu’une heure pour le visiter, j’ai encore eu froid, la nuit tombait tôt sur la brume et la bruine, la ville n’est pas très souriante en-dehors de son centre, j’ai eu froid et j’ai été épuisée.

 

 

Pourquoi faudrait-il toujours réussir tout de son voyage ? Quadriller la ville pour avoir tout vu et surtout rien loupé ? Aimer ce qu’on découvre plutôt que la découverte ?


 

De ce week-end, j’ai peut-être préféré le voyage à la destination / la fin d’après-midi et la fin de la nuit à l’hôtel dans les coussins adossés au miroir / la chemise à boutons de manchette de Palpatine / le brunch au saumon, fabuleux œufs brouillés, thé orangé et brioche aux morceaux de sucre, partagé avec Ariana / ce plaisantin rêveur de Magritte / le livre un peu daté mais enfin sur Khnopff / l’attente d’une averse musardée dans une boutique de Cds classiques, musique religieuse, et juste en face, les vitraux d’une église / feuilleter les dessins de Khnopff dans une salle commune de l’hôtel / attendre sur un fauteuil-caisson que l’opéra d’Ariana et Palpatine se finisse et les achève, tandis que je somnole en toute bonne conscience de touriste épuisée, entre les voix qui traversent les murs et les ouvreurs comme des garçons de café qui s’ennuient.


Je suis pessimiste, dit Palpatine et je trouve ça curieux quand on parle du passé immédiat (perfectionniste, plutôt, lorsque le moindre détail peut défigurer l’ensemble). Mais il suffit qu’il s’éloigne un peu (le passé immédiat, pas Palpatine) pour que je puisse dire qu’il est bon de se gaufrer à Bruxelles et que c’est rendre hommage à cette ville que d’imiter sa spécialité1.

 

  1Nous avons également honoré les moules-frites comme il se doit. Parfaitement conforme au régime : pas de dessert après les moules-frites à volonté (il a bien fallu en reprendre pour le vérifier) et pas de chantilly ni chocolat fondu sur la gaufre, juste un cheesecake au spéculos comme dernier dîner.