Warhol gaffiotesque

Felix Warhol

 

[Sans même dézinguer la vitre du scan en posant le pachiderme latin dessus.]

Parce qu’il est l’étendard de ralliement des latinistes qui connaissent « cum », mais ne se rappelent jamais si « alors que », c’est + ind. ou subj. ; qui plongent dans l’infini des quisque, aliquis, quicumque, quiscumque, quocumque, quomodo que quiconque ne peut décemment retenir plus du temps nécessaire à l’interrogation.

Parce que la gaffiotomisation, chez certains, c’est culte.

Parce que Félix, tout de même, c’est un drôle d’oiseau.

 

 

13 réflexions sur « Warhol gaffiotesque »

  1. Alors là, je dis bravo ! ! ! Ne pas gaffiotomiser, disons plutôt dézinguer (parce qu’il y a une intentionnalité dans la gaffiotomisation) un scanner avec Félix, ce n’était pas gagné !

    En plus, le résultat est de toute beauté !

    (hypo)khâgni, gaffiotomisate !

    (encore un terme pour ton fabuleux lexique, Gaffiotomiso, as, are, avi, atum…)

    1. Parce que le Gaffiot, c’est un excellent dictionnaire… de thème! (mon prof a confirmé ce que m’avait déjà appris el Teckel)

    2. souvent les souris laissent une plus grande trace de leurs passage j’ai eu l’euro symbolique puis je avoir une marque de patte en guise de signature
      ma fenetre doit elle rester ouverte
      (comprene qui peu)

    3. Lol! Tu n’étais pas forcée de scanner Grand Gaffiot, je suis certaine qu’on peut trouver la couverture dans google image.

      N’empêche, qu’est-ce-que c’est beau…

    4. zED >> Il va vraiment falloir que je pense à ouvrir un fichier word pour y dresser notre dictionnaire des néologismes latins. Non, mais, pourquoi le Vatican seul aurait-il ce privilège ? (d’ailleurs si Baptiste retrouve le lien). Il faut un dictionnaire laïque du latin khâgneux – un petit bâtard pour tenir compagnie à Félix, en somme.

      Aleks >> Tout est dans la nuance.

      Inci >> Rho oui, Félix, parce qu’on thème beaucoup.

      Hadrien >> Les souris peuvent se faire discrètes ! L’obole symbolique a été donnée. Je n’ai plus de monnaie, mais dès que c’est à nouveau le cas, je repasserai. Garde donc la fenêtre entr’ouverte, histoire de n’attraper pas froid. Une souris se faufile. Mais une fois qu’elle s’installe quelque part, même petite, elle peut paraître envahissante. (comprenne qui ne peut pas)

      Piperata puella >> Mais le risque ajoute au charme. De plus, j’ai ainsi l’image en bonne définition, et c’est mieux s’il me prenait quelque humaine fantaisie…

    5. Ouah… j’ai vécu une vie intime avec mon Gaffiot (avec parfois quelques infidélités via le Hédon, mais vite fait) mais je n’avais jamais pensé à sa beauté toute Wharolienne. Merveilleux!

    6. Oh le Gaffiot … symbole de notre gloire passée !Hélas, mon livre d’histoire de l’art l’a remplacé mais j’ai toujours une pensée pour lui avant de dormir …

      [ Bientôt une ode au Gaffiot ]

    7. « cum » je sais exactement ce que ça veut dire en anglais mais oh que j’ai oublié mes cours de Latin ! On était tellement nuls dans ma classe de latin de troisième. Un seul élève arrivait à avoir la moyenne. Et ce n’était pas moi !

      Mais sérieusement, c’est comment la prépa ? Je sais que c’est précisément pr échapper à ça que je suis venue étudier au Canada ! Pourtant j’étais très loin d’être mauvaise en Terminale L, mais y a un ptit groupe de gentilles bachelorettes qui étaient venues nous avertir que ct l’ENFER (pas même le temps d’aller au cinoche le week end disaient elles ????) ! lol

    8. Miss M. >> Je ne doute pas que la relation a du être fusionnelle en tant que chartiste !

      La chaussette >> Je crois que ton Gaffiot n’a pas à avoir honte de son successeur…

      Kebina >> Sérieusement ? Sérieusement, c’est évidemment beaucoup de travail, des dépenses certaines en feuilles, des heures passées devant une fois qu’elles sont noircies et un rythme assez soutenu. Mais impossible de comprendre que ce ne soit pas l’enfer si on ne comprend pas que la khâgne, c’est avant tout une manière différente d’aborder le travail. C’est aussi des découvertes passionnantes, des profs sidérants, des fous rires, des crises de nerfs mal différenciées desdits fous rires, des privates jokes, de grands débats à la cantine (au menu du jour : qu’est-ce qu’être classe). Une drogue en somme : épuisés, nous sommes toujours accros. Et n’oublions pas : une occasion unique de se (faire) plaindre du haut de notre « tour d’ivoire » et de terroriser les nouveaux hypokhâgneux… ^^

    9. Salut Mimy ! Comment ça va ?

      Eh bien ça fait plaisir de voir que tu te plais en Kagne. Et j’espère que tu auras toujours ce même regard positif sur cette période de ta vie dans quelques années.

      Merci pour tes commentaires ! J’y réponds ici parce que je suis entrain de créer un nouveau blog :

      Pour ce qui est de Gide, eh bien je comprends que tu aies trouvé les faux monnayeurs « curieux ». Quoique je ne sois pas sûre d’avoir eu la même sensation, si ce ne sont les allusions pédérastiques qui m’ont un peu intriguée au départ. Mais outre le style que je trouve fabuleux, j’ai beaucoup aimé sa façon de dépeindre la Famille. Je pense même que peu d’écrivains arrivent à avoir une vision aussi claire du monde dans lequel ils vivent.
      Pour ce qui est de son autobio, je dirais que c’est aussi assez curieux. Mais ne dit-on pas que qui ne tente rien n’a rien ? Alors essaie ! Moi en tous cas, ça m’a totalement bouleversée… et profondément influencée.

      Comment sont-ils les nerfs de la cuisine existentielle (rien que pour le libellé, j’ai envie d’un sushi) ? ))))) hmmm… sincèrement je ne saurai le dire pour l’instant ! Disons juste que j’ai une relation très profonde avec le sushi depuis quelques semaines lol. Ou plutôt, que c’est propice à la méditation chez moi ! Mais maintenant que j’y pense, l’idée de « nerfs » est la tienne donc…

      Bises !

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