De la tragédie du cours de français

 

 

 

[ Où l’on voit que je suis très attentive au cours. Tout compris au schéma actantiel. ]

[ Merci à ma voisine pour les réveils salvateurs. ]
 
Pour vaincre un point d’honneur qui combat contre toi, 
Laisse faire le temps, ta patience et la prépa.*
 
* var. Laisse faire le temps, ta patience et l’HK.

Mimy la fine mouche

        Faites place ! Faites place ! Je veux entendre une mouche voler ! Que diable, je suis la reine !

Elle ne se mouche pas du pied celle-ci, direz vous. Mouchard, apprenez à vos dépends que je ne suis pas une reine avec collerette, éventail et mouche au coin des lèvres : je suis la reine des mouches ! Halte-là moucheron ! On ne rigole pas. La mouche est une figure hautement littéraire : elle apparaît dans l’Etranger, symbolise le remord dans la pièce de Sartre. Un jour, je ferai un mémoire intitulé : De la mouche en littérature, avec plein de petites notes en pattes de mouche. Mais revenons à notre mouche. Je suis telle, avec ma belle couleur, ma taille fine et mes ailes dorées (un peu d’imagination, diantre !) dans Orphée aux enfers, l’opéra d’Offenbach. La générale publique a eu lieu hier au théâtre de Fontenay-le-Fleury, je sors de la première et demain signe la fin de la trilogie – et des répétitions jusqu’à minuit et plus si affinités. J’essaierai de vous mettre une photo de ce spectacle ZzzZZ’ailé (et zélé). En attendant, je retourne me moucher –du nez cette fois-ci, même Jupiter métamorphosé en mouche est sujet aux rhumes- reposer mes pattes et retrouver Morphée qui m’appelle… Ce que le Dieu veut, la feeemme le veut.

Adieu, Jupiter… for… ever.

[Private joke qui ne fait rire que moi puisque rare seront les personnes ayant assisté au spectacle à venir voler par ici. Alors pour explication : les deux dernières phrases sont d’Euridyce, peu avant que nous rentrions en scène.]  

Victor Hugo

[Faites place, misérables ! vous êtes faits comme des rats.]

 

Oxymore ?

                                                                     Oxymore mot/chose ? 

           Le nom est posé, dans toute sa lourdeur. Hugo, deux barres plantées dans le sol ; l’édifice est immuable. Je ne sais plus quel auteur étudié en première comparait cette initiale aux tours de Notre-Dame. On fait dans le monumental. Dépassé la fausse confession à la Rousseau, nous ne sommes pas des sauvages. Ni des bons d’ailleurs. Dépassé le drame en trois actes de la vie de Chateaubriand. D’autres –eaux ont coulé sous les ponts. Hugo est prêt à entrer en Seine. Paris, ville de Victor Hugo, avec sa rue à son nom et de son vivant s’il vous plaît. La troisième République veut en imposer. Cela n’a pas été pour arranger l’ego d’Hugo, qu’il avait déjà démesuré. Imaginez le courrier : Moi, rue Moi. Paris. * Paris, la ville lumière. Paris, capitale du Progrès  – allez savoir pourquoi, le progrès est majuscule, c’est un ami d’enfance à Totor. Paris, ville des révolutions. Paris (si j’arrêtais le chauvisisme et que je me mettais à crier New York ?), terrain de jeu de Gavroche. Paris et son double souterrain, les égouts. Vous connaîtrez tout sur les égouts – un livre entier dess(o)us- et vous apprendrez tout le respect que vous devez à Bruneseaux  (il était prédestiné, le pauvre misérable). Paris, ville des misérables, en un mot comme en cent. Mais plutôt en mille.

      Les Misérables. La majuscule est posée ; ça y est, vous pouvez vous étrangler en toute légitimité. Une bagatelle de 1600 pages en deux volumes. Ce qui est vraiment énorme, c’est le culot démesuré de l’auteur qui prend toute sa place. Et tout son temps. La parenthèse devient digression et la digression devient dans le meilleur des cas un chapitre, au pire, un livre. Le livre septième de la deuxième partie s’intitule d’ailleurs « Parenthèse » et vous rappelle la couleur : « Ce livre est un drame dont le premier personnage est l’infini. L’homme est le second. » C’est formidable. Pas de raccord en biais à l’histoire, non. Le grand H. a tranché : car tel est mon bon plaisir. Une parole royaliste. Mon Dieu ! Le pauvre doit se retourner dans sa tombe. Il fallait dire : car telle est la marche de l’histoire (avec H.). Jean Valjean descend dans les égouts ? Attendez, attendez, ne prenez pas la fuite si vite. Je vais vous faire visiter les égouts. Et pendant un chapitre, le pauvre Jean Valjean se tient dans la puanteur. Pas étonnant qu’on le retrouve éreinté, à porter Marius sans connaissance. C’est lourd un homme. Que dis-je, un homme ? Un être humain, une conscience, une particule du Progrès ! Et là, vous voilà reparti pour une tirade. N’attendez pas la réplique, nous ne sommes pas au théâtre ; Hernani végète dans l’ombre des catacombes. Le discours hugolien se reconnaît de loin à ses rythmes ternaires, à son grondement, à son renflement, à ses formules assassines et à ses métaphores terribles. Hugo aime les mots. Pourquoi choisir et devoir en faire mourir quelques-uns ? A la suite ! À la queue le le ! En rangs… non pas deux par deux, trois par trois. Pourtant, ils sont pesés. Pas de doute la dessus, le volume tient bien en main. Tous ont le droit de cité parisienne. La voix au chapitre est royale, même et surtout pour l’argot. Kéceksa ? Très amusant. Et puis il y a du monde, ça grouille, un momacque, une guenille, un mioche, une misérable, un forçat, une poupée, un éléphant… Il y a à boire et à manger. Sauf sur les barricades, où vous ne mangerez que de la poussière. Le Progrès de l’Humanité a ce goût amer, sans (bi)tume.
       Résister et tenir tête. Mourir pour ses idées et vivre pour épargner. Hugo aura vécu ses idées mais meurt sans nous  épargner. Et pourtant… même si l’œuvre assomme tout d’abord, son poids finit par se caler bien en main. On suit tout ce petit monde, pas bien sûr au début de la direction. On se perd dans le dédale des pages et des rues de Paris, puis on se retrouve. Retrouvailles formidables et grandioses de pauvreté. L’oxymore ne fait pas peur. Les mots sont des armes, on se joue des balles à la plume. Barricadé dans la littérature, table renversée et mains tachées, le combattant nous jette de la poudre aux yeux. Le mélange est détonant, il va exploser dès que vous l’aurez dépoussiéré. Non, décidemment, ce n’est pas en vain que de sa barricade le génie lance son pavé.

A vos armes. Prêts ? Lisez !

[A vos livres, citoyens…]

*    passage copyrighté de notre cher professeur d’histoire.
**  (ne cherchez pas les deux ** dans le texte, c’est un passage bonus) Même la chute est grandiose. Rien de simple. « […] faire la part de l’immense infériorité de l’auteur d’Hernani » Cette part, c’est la cerise sur le gâteau. On n’en attendait pas moins.

Sylvie Guillem et Russell Maliphant

… duo de choc de douceur et d’osmose

Push

 

        Arriver rue Montaigne ne gâche rien : les couturiers ont gardés leurs sapins tout de rouge vêtus et les vitrines offrent au regard (le porte monnaie ne permet pas de lécher, tout juste de baver d’envie) de somptueuses robes de soirée.
        Dernier coup de baguette de la féerie de Noël que de voir ce spectacle au théâtre des Champs Elysées : trois chorégraphies de Russell Maliphant, dont le style m’avait déjà enthousiasmée auparavant, interprétées par lui-même et Sylvie Guillem, dont le nom suffit à faire rêver. En général, même ceux qui ne s’intéressent pas à la danse l’ont déjà entend, avec celui de Pietragalla ou d’Aurélie Dupont. Danseuse au caractère bien trempé qui n’a pas hésité à partir de l’Opéra pour mener sa carrière à sa guise, elle était jusqu’il y a peu assimilée à la danseuse étoile par excellence, au coup de pied à faire pâlir d’envie et à la souplesse abracadabrante. Les chorégraphies de Russell Maliphant, s’il est évident qu’elles exploitent ses capacités hors du commun, la montrent sous un jour totalement différent, en véritable interprète. La soirée se composait de trois soli (c’est comme ça qu’on dit, non ?) puis d’un duo.

        Solo était interprété par Sylvie Guillem, en tenue blanche et fluide, sur une musique à consonance espagnole. C’était absolument génial. D’accord, ça ne vous avance pas beaucoup mais je trouve que ces chorégraphies sont avant tout hypnotisantes. Les éclairages y sont certainement pour beaucoup ; ils créent un espace intime et par les ombres qu’ils projettent sur les corps, les dévoilent sous un nouveau jour. Fluidité me semble le maître mot. A ce titre, le travail des bras (qui paraissent être libérés de l’articulation du coude) est plus impressionnant encore que ses levés de jambe, pourtant phénoménaux. La maîtrise est extraordinaire, et même les accents espagnolisants que sont ces arabesques coups de pieds se fondent dans le moelleux de la danse. C’est fluide, le mouvement coule, danse, s’accélère, s’éternise, se suspend… on voudrait qu’il continue ainsi indéfiniment ; se laisser porter sur cette dynamique apaisante. 

         Shift est interprété par le chorégraphe lui-même. La danse est plutôt lente, enroulée sur elle-même en un tournoiement aussi hypnotisant que les derviches tourneurs, mais sans jamais être monotone. Les motifs gestuels qui reviennent – un double battement de la main sur la poitrine développé ensuite vers le ciel ou encore d’une position accroupie un redressement par la tête qui entraîne tout le corps, cambré (un peu comme dans le Lac des Cygnes de Mattew Bourne). Mais la beauté de ce solo réside dans la scénographie et un usage fantastique des lumières (le régisseur de la lumière mériterait de figurer lui aussi sur l’affiche…) : le cyclo de fond de scène est divisé en cinq panneaux et recueille l’ombre du danseur, éclairé par des projecteurs en avant-scène. Un homme géant double toutes les postures du danseur, puis un autre apparaît avec une nouvelle lumière. Ces doubles rétrécissent à mesure que Russel Maliphant se rapproche de la toile de fond et l’ont en vient à se demander s’il n’y aurait pas derrière la toile deux danseurs qui doubleraient ses mouvements. Puis une troisième ombre, l’une disparaît, reparaît, elles sont cinq, non, quatre, puis trois, le bras de l’une reparaît, le pied de celle-ci disparaît, on shift d’un panneau à un autre ; ballet majestueux tout en étant un solo imposant, ayant un je ne sais quoi qui le rattache aux figures noires des poteries grecques et aux silhouettes noires se détachant sur le ciel flamboyant de la savane.

 

Two

    Two, incontestablement mon solo préféré, monte en crescendo. Une danseuse mais deux espaces de lumière. L’éclairage dédouble Sylvie Guillem qui se trouve dans un carré de faible lumière, entouré d’un contour lumineux plus dense. Pieds aux sols, tête en bas, justaucorps foncé et pantalon noir, la lumière fait ressortir ses bras, son dos et sa coupe de cheveux au carré teints en roux. Son dos est un terrain de jeux pour le lumière qui fait saillir chaque muscle, cache telle zone, déforme telle articulation. Au bout de quelques instants, la concentration de lumière fait qu’on ne sait plus très bien ce que l’on voit. Dans sa position de départ, elle me fait songer à un scorpion. Ondulations puissantes des bras, dissociation de muscle… elle ne semble plus avoir un corps humain pour la simple et bonne raison que le corps est ici véritablement sculpture vivante. Même impression de force et de sensualité que dans le dos des danseurs de la Valse de Camille Claudel, même si la danse de salon est à mille lieues de ce solo. Vingt mille lieues sous les mers pourrait-on plutôt dire. Des bruits de sonar rythment son redressement et inscrivent chaque mouvement dans son écho. Le silence est résonnement. L’attention devient palpable dans le public et les victimes tousseuses de l’hiver sont à deux doigts de se faire lyncher par leurs voisins de siège. « Mais il n’y a que des tuberculeux ici !» déplore-t-on devant moi. Nonobstant ces bruits gênants, chacun replonge son regard dans la scène. Plus encore que d’habitude, l’au-delà de la rampe est un monde à part. La danseuse de redresse  par des mouvements anguleux (si en fait, elle a vraiment des coudes), dont un qui revient à plusieurs reprises et qui me plaît bien : en quatrième croisée sur demi-pointes, tête penchée en avant, mains aux épaules et coudes vers le sol. Reprise, comme si le sonar avait fait son tour. Puis le corps entre en contact avec le contour lumineux du carré central où évolue la danseuse. Un pied, une main, une épaule entre en lumière et se détache de la danseuse. Lent, lent, accéléré, rapide, rapide, accéléré… les bras traversent la lumière comme une matière, à une telle vitesse que l’on ne voit plus des bras mais des traînées de lumière, comme les jongleurs qui la nuit enflamment leurs bolas (ou comme les épées fluos de la guerre des étoiles, mais là, ça manque franchement de charme et n’a pas du tout le côté envoûtant et mystérieux de la chorégraphie.) Accélération, le crescendo monte inexorablement alors qu’on s’attend à tout instant au final, puis c’est enfin (pour le suspens) et déjà (pour le plaisir) la fin. Quand les lumières crues se rallument sur scène, on est presque surpris de voir apparaître une danseuse en simple pantalon noir et justaucorps vert foncé, dont le soulèvement et l’abaissement rapide de la poitrine traduit l’essoufflement et qui malgré l’air à reprendre sourit à son public. Je n’ajouterais pas de fan en délire, mais c’est bien parce que le délire s’était mué en admiration extasiée. [Petit remerciement ici à ma maman qui avait emporté une charmante paire de petites jumelles roses grâce auxquelles je peux ici faire mention de ce magnifique et sincère sourire].

Two

En
tracte

         Push réunissait les artistes dans un sublime duo (duo sublimé ?). Sylvie Guillem est portée par Russel Maliphant dans des poses qui ne sont pas sans évoquer les figures de proue des navires grecs (pourquoi grecs, je ne sais pas, c’est peut-être la musique qui me pousse à cette comparaison). La construction humaine se défait, et chacun se retrouve recroquevillé. Noir. Lorsque la lumière se rallume, la danseuse est à nouveau dans les airs. La lumière les éclaire sur le côté en rasante. Le procédé se répète quelques fois puis le duo devient pas de deux. Les deux danseurs se rapprochent au point d’être imbriqués ; difficile de démêler les deux corps, le mouvement lent et continu brouille la vision classique que l‘on a du corps. Tout semble glisser, la danseuse s’abandonner sur le dos de son partenaire puis devenir elle-même point d’appui. Jeux de moulinets de bras et de déséquilibres rééquilibrés par le partenaire (le titre de la pièce est éloquent) me rappellent une autre danse du même chorégraphe que j’avais vue interprétée par deux danseurs de l’Opéra de Lyon lors de sa venue au CND à Pantin. C’est athlétique sans jamais cependant verser dans le côté exhibition. Un certain porté à ras du sol en écart rappelle une figure de patinage artistique, et certains écarts renversés proches de la souplesse rappellent le passé de gymnaste de la danseuse, mais le parallèle s’arrête là. (Pourtant je ne peux pas m’empêcher de penser aux coups que chacun a du se prendre en répétition… -Sylvie Guillem portait d’ailleurs des genouillères…) L’acrobatie s’est métamorphosée en art. Brillante alchimie du chorégraphe. Doux et hypnotisant, on aurait voulu que ce duo ne s’arrête pas. Au fond le seul défaut de cette soirée sera qu’on reste sur sa faim. D’où l’intensité des applaudissements et les innombrables manœuvres du rideau de scène.

Push

 

« C’est un grand voyage que nous faisons ensemble, raconte Maliphant au Monde. Nous appartenons à deux mondes différents. Elle bosse énormément et peut tout faire avec une facilité apparente incroyable. Je chorégraphie en fonction de la singularité de chaque danseur. Avec Sylvie, j’ai donc pu aller beaucoup plus loin dans l’écriture. »

 

Bon courage !

          Le premier janvier, outre un comatage général et un abus de sms tous plus originaux les uns que les autres, se marque par un ensemble de déclarations quelque peu surréalistes auxquelles il convient de ne pas croire soi-même. Elles énoncent une quête vers un idéal incertain, d’autant plus incertain que l’année commence généralement par une exception, minuit ayant la mauvaise idée de faire basculer 2006 dans 2007 en pleine fête. Encore une dernière clope / un dernier gâteau / une dernière bière australienne (personne n’est visé, mais tu peux toujours réagir^^)…
          Les bonnes résolutions sont tout sauf des résolutions. La seule résolution vraiment bonne serait de décider de tenir ce qu’on appelle communément ses bonnes résolutions. On les tient comme on peut : en laisse, mais plus souvent à distance.

          Je passe sur les bonnes résolutions classiques  [telles que : arrêter de boire / fumer / grignoter ; faire du sport et travailler. Sain idéal de vie.] pour m’arrêter sur celles de l’hypokhâgneux.
Chaque semaine  [chaque semaine, hein, chaque jour est inimaginable même pour un auteur de science-fiction], je vais à coup sûr et dans la plus grande joie non dissimulée :

         Recopier trois pages d’un grand classique dans un carnet qui deviendra ma bible de chevet (parce que la bible de bureau, c’est le Gaffiot) afin d’améliorer mon style et par la même occasion ma culture littéraire. Au bout d’une centaine d’extraits, les effets commencent à se sentir. Dixit le tueur d’ange. Sic ! –> sick.

         Apprendre trois (oui, on fait dans la Sainte Trinité) pages des Mots latins pour pouvoir comme le vates lyricus pouvoir jeter ses lumières à 7h du soir un lundi en S 309 en déclarant que, bien évidemment, aper, aperi, n , c’est un sanglier. Et accessoirement emprunter un peu de vocabulaire à Shakespeare et Goethe.

         Apprendre mes leçons au fur et à mesure. Là pour le coup, j’aurais aimé pouvoir continuer la Trinité, moins nombreuse.

         Lire un roman. Misérables : mot compte triple.

         Lire un ouvrage critique. Les lectures à haute voix de morceaux choisis au CDI n’ont pu qu’aiguiser ma curiosité pour les Figures de G. Genet.

         Aller au cinéma, puisqu’il faut garder une vie. Charmante accroche de la prof de latin à une semaine du concours blanc et qui a bien failli la faire lapider à coup de gaffiots de poche.

         Me tenir au courant de l’actualité. Autre que l’actualité de la danse ou celle d’il y a cinquante ans.

         Ne pas oublier de dormir. Et racheter du mascara pour rehausser l’anticerne.

Je soussignée, mimylasouris, m’engage à tenir ces bonnes résolutions à la condition express que l’on m’octroie un retourneur de temps.

        Au milieu des années, de la santé, du bonheur des saoulards, je nous souhaite donc bon courage, ainsi qu’une pensée émue pour les étudiants en fac qui doivent réviser leurs partiels pendant les vacances *plaisir sadique de l’hypokhâgneux qui a passé son concours blanc avant les vacances*