Parce que tout court.
Parce que Aleks, de « corvée de questionnaire ».
[Vous noterez qu’elle est gentille Aleks, elle m’autorise à présenter ce qui m’amuse comme une corvée et par là même à décliner toute responsabilité quant au côté futile et narcissique de la chose.]
Il faut donc raconter 7 choses sur soi et passer le message à son voisin (chacun sa route, chacun son chemin…).
- Je suis un estomac sur pattes. Je ne sais pas comment c’est biologiquement possible, mais mes camarades hypokhâgneux pourront témoigner des gargouillis à teneur garantie en décibels, particulièrement audibles dans le silence du dernier concours blanc. Nous appellerons également à la barre :
– les architectes de l’atelier paysagistes en face de chez moi, qui, s’ils me remarquaient, me verraient toujours sortir avec un petit quelque chose à la main. Je n’y peux rien, je sors toujours de chez moi aux heures critiques.
– ceux qui mangent à la cantine en ma compagnie. Je suis un peu un vide plateau : toujours le pain du Vates Lyricus, suivant le menu les légumes de Thalie et puis pourquoi pas la salade d’Inci. - Je suis Terpsichore. Vive les dégagés au feu rouge, les craquages de dos/ forçage d’arabesque dans les couloirs du lycée, les fouettés à l’italienne dans le hall du bâtiment scientifique et les séries de grand jetés dans l’interminable couloir de Montparnasse ou les allées des jardins de Versailles ! Et mieux encore, la scène. Cf. 3.
- Je suis en grande période de narcissisme. La nouvelle coupe de cheveux et les lunettes n’aident pas à me détourner du miroir. Sans parler des répétitions de danse où le tentateur est de rigueur pour s’auto-corriger et être un minimum synchronisée avec le groupe. (
Et alors les questionnaires de ce type…) - Je ne bois pas – à moins que vous ne considériez une coupe de champagne ou une bolée de cidre comme débauche alcoolique, ce dont je doute fort. Le seul drawback de cet advantage, c’est quand vous vous rendez compte que vous êtes dans le même état que la fille d’à côté, vidant son n ième verre. Ne plus s’étonner si en boîte un
illustresombre inconnu passe en vous lançant un spirituel « T’es complètement bourrée » (sous-entendre ma pov’ fille). Lui répondre : « Je n’ai pas bu une goutte d’alcool, c’est mon état naturel ». Et l’autre de s’éloigner avec méfiance. Cf. 6. - Je suis en vacances, un petit mensonge aidant. Parce que finir l’année sur deux heures de visionnage du Marchant de Venise, ce n’était définitivement pas possible, mes cocos. (Quoique finir sur l’arrivée au pouvoir d’Hitler n’est pas forcément la meilleure façon d’achever l’année non plus.) Et oui, tout arrive, je sèche.
- Je suis folle et j’adore qu’on le remarque. Cf. 3.
- Je suis bordélique, mais j’ai trié mes cours de latin ce matin. A tel point que le thème a réussi à atterrir dans la partie grammaire et que chaque traduction a retrouvé son texte. C’est beau, non ?
- Je ne m’appelle pas Maurice, mais je dépasse toujours les bornes des limites. (Et je suis fan des pubs et slogans – peut-être même sans l’intelligence de l’intelligence de l’inintelligence de la communication – c’était ça, la formule de MLD ?- une victime consentante de la société de consommation.) J’use et abuse des rallongements typographiques tels que (dash )…
- J’adore les jeux de mots pourris – foireux aussi. Cf. 4
- Je commence toutes mes phrases par le pronom personnel sujet de la première personne du singulier. Cf.3.
Je désire m’acharner sur
Inci, qui blog-addict est,
Olymbia, qui mihi rogavit neque me respondeo
Thalie, qui nun nihil scribit
Miss Me, cujus duas causas erint, ut respondeat.
zED, quia latinus experior
Eph’K, quia alias imaginies volo
Teckel, qui non satis scribit




