CBII : vivement la date d’expiration

Un concours blanc placé sous le signe de l’exaltation l’exhalaison.

L’effrayant, c’est qu’on peut mettre un indéfini devant « concours blanc ».

Le rassurant de la chose, c’est qu’on peut aussi mettre « second » et non « deuxième ».

 

    Mimi nous avait prévenus : ce sera un sujet bateau, il faudra « résister à l’ennui pendant six heures. » L’Europe dans la guerre froide, vous parlez d’une galère. Si déjà on avait pu rendre un sujet bateau… mais non, tout juste une épave bonne à vous couler.
    Et c’est à croire que les professeurs se sont passé le mot. La tortue nous a gratifiés d’une magnifique question existentielle qui, à défaut d’être transcendante, a dû être traitée rudement de manière transcendantale : la politique définit-elle la condition de l’homme ? Ce qui ne m’a inspiré que la problématique de ce présent article : la dissertation ennuyeuse définit-elle la condition du khâgneux ? Et comme chacun sait qu’on peut juger d’un devoir à sa seule introduction problématique, je sauterai jusqu’à la conclusion, qui, comme chacun en a fait l’expérience, est une redite bâclée qui ouvre généralement sur la perplexité du correcteur.

 

9 réflexions sur « CBII : vivement la date d’expiration »

  1. Courage. Tu ne sais encore rien de l’ennui tant que tu n’as pas eu de cours de grammaire à la fac. Je t’assure.
    (En tout cas, j’admire ta conclusion… si pleine de vérité !)

    1. zED alias Yannick pour Mimy (et Aleks aussi, qui bosse dans un fastfood maintenant... les temps sont durs... Cicéron aurait-il bossé chez MacDo pour se payer un séjour en Grèce ?) dit :

      J’ajouterai juste qu’on peut, potentiellement, hypothétiquement, ontologiquement (allez hop, pour le fun) remplacer « second » et même « deuxième » par « dernier » ; chose qui ouvre indéniablement (et toujours ontologiquement) des perspectives nouvelles…

      Je t’envoie, bien (hypo)khâgneusement, un peu de courage de Nancy (en attendant de trouver des sl*** Spiderman ^ ^)

    2. Allez allez, on s’arme de courage et on part à l’assault de l’ennui en se laissant divaguer au fil des vagues… Parfois ca marche. Parfois.

    3. L’Europe de la guerre froide, ça fait un peu paléolithique aujourd’hui… Mais le sujet sur la politique ne manquait pas d’allure.

      Allez, du courage en effet, galériennes, souquez fermes ! La rive n’est plus très loin maintenant, non… Si ? Ah, mais alors, c’est pour quand l’adoubement avec (d’atroces) douleurs ?

      Olivier B.

    4. Coucou ! Merci pour ton petit commentaire 🙂
      Je suis curieux de savoir qui tu es, malheureusement je n’ai pas beaucoup d’indices… :p

    5. Aleks >> Tu n’as pas fini de ma terroriser comme ça !?!

      zED alias tout le bordel et son train >> A combien de caractères la case « votre nom » bloque-t-elle ?
      Merci pour le colis, le courage n’a pas été égaré – le renfort n’a pas été superflu.

      Bulle >> Le parfois marche aussi pour les correcteurs ?

      Olivier >> On rame, on rame… en essayant de ne pas se demander ce qu’on est venus faire dans cette galère.
      La cérémonie de l’adoubement se déroulera du 15 au 21 mai, preux ou prou.

      Takk >> Re-coucou. Si je te dis que je suis une khâgneuse de Versailles, je doute que cela t’avance beaucoup…

      Alix >> Bienvenue par ici ! Si tu ne t’es pas fait mal et que ça t’a divertie, me voilà parfaitement contente. A défaut de pouvoir étrangler Aristote de vives mains, je m’attaque à Pascal par derrière : divertissez-vous !

    6. ahhh! une hypokhâgneuse inconnue!!
      quel honneur…. c’est comment, là où t’es?
      moi c’est lettres classiques, hypo (lyon… nan mais voyons!) à Brest 😀
      et puis, je te laisse un mot sur l’article qui parle de concours blanc, parce que c’est étonnant combien ça ressemble à chez nous… oui bon, pour les allusions, c’est juste qu’on fait de la résistance en faisant n’importe quoi après les devoirs et que c’est pas toujours dicible..
      je me permets de te garder sous le coude, les hypokhâgneux sont des gens précieux….
      à bientôt, hein?

    7. monsieur-paisley >> Hum… presque. Juste khâgneuse. Ulm option philo. A Versailles. C’est… euh… khâgneusement très bien. La folie (hypo)khâgneuse est vraiment universelle. Mais si réjouissante ! Je repasserai voir les évolutions de cette curieuse maladie incurable. A bientôt donc. *se fout une claque : retourne lire Sartre, pauvre idiote au lieu de glander de blog en blog**d’accord, d’accord, je corrige, va lire Sartre, pauvre idi… etc*

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