Les éditions GF Flemmardons vous présentent…

      J’ai redécouvert qu’il y avait une vie après les réformes de la Pac, et pas seulement sous le forme du chapitre sur « les mutations du système productif » –français, il va sans dire, pourrait-on ne pas étudier la France, je vous le demande bien. En même temps, entre la France et l’Afrique subsaharienne, où est le moindre mal, je vous le demande (mais pas bien cette fois-ci).
[Le mal absolu reste pour moi incarné par l’Europe rhénane. Chacun ses phobies. Je suis Europe-rhénanophobe. Et arachnophobe aussi – on est commune ou on ne l’est pas].
Donc, revenons à nos moutons – oh, d’ailleurs, il y avait un paragraphe sur la viande bovine, un sur le porc et quelques lignes sur la viande ovine, mais rien sur les moutons ! Mes agneaux ! Si c’est Dieu possible ! Je disais, je disais…

     Allions l’utile à l’agréable, sortons de notre caverne studieuse et allons faire un achat non moins studieux à Gibert.
L’éducation sentimentale et les œuvres de Walter Benjamin, ça vous fera 15 € ma p’tite dame.
– Vous m’en mettrez 500 grammes alors.

Evidemment, loi de la tartine oblige, je n’ai que 14, 70 €. Aller-retour au distributeur de billets – quel nom inadapté ! est-ce qu’il distribue ? Il rechigne et vous tend les billets du bout des lèvres. Retour chez mon bon ami GiLbert. En bonne souris de bibliothèque, je musaraigne musarde dans les rayons. Et me dit que je commence à être vraiment atteinte quand je m’arrête devant l’édition bilingue des Amours d’Ovide – cela dit, la quatrième de couverture était extrêmement bien rédigée, ce qui est, soit dit en passant, extrêmement rare (oui, avec prononciation du chapeau). Pas de tartinage de culture académique périmée, mais une invite badine et curieuse où l’on vous fait résonner Mozart et Fragonard. Je muse-art- devant les rayons, et frustrant est de constater la quantité de livres que je ne pourrai pas lire avant…* bruit de la calculette pourtant sous copyright chez Miss Me*  avant deux ans !

     La prochaine fois, j’essayerai de ne pas rebondir sur chaque mot que j’écris et de ne pas partir sur une nouvelle idée avant d’avoir commencé à exposer la précédente… mais peut-être n’y arriverai-je pas. 

6 réflexions sur « Les éditions GF Flemmardons vous présentent… »

  1. ouiiii les Amours en bilingue c’est bien ! C’est ce que j’ai à lire en petit latin en ce moment et ça détend bien ^^ c’est très folichon et primesautier (rien que le premier poème est trop chou avec le dieu Amour qui lui dit d’enlever un pied à un vers sur deux et transforme l’hexamètre dactylique en dystiques élégiaques ^^)

    1. *lit le commentaire précédent*
      *prend peur… « Est ce que quand je vais enfin commencer le latin, je deviendrai comme ça ? »*

      :p

      Sinon, qu’est ce que je voulais dire… ah oui, si, les rebondissements. C’est ça qui rend le texte vivant (tu noteras par exemple qu’il n’y a aucun rebondissement dans une recette de cuisine), donc… garde-les.

    2. Rho, j’en avais entendu parler mais aujourd’hui je l’ai vu de mes propres yeux à l’un des Gibert du quartier Saint-Michel : Harry Potter en latin ! Je crois que je me l’acheterai pour les grandes vacances. Et il y avait aussi des versions latines d’Astérix et Obélix, mais bon, je ne suis pas vraiment fan – et la bd latine me fait ressurgir le spectre de mes cours de 3ème avec une comédie de Plaute bédétisée à la sauce « les feux de l’amour ».

      >> Teckel.
      Hum, ça m’a l’air épique. Pour les grandes vacances également.

      >> Aleks.
      Pas de panique, le Teckel est également martien.

    3. Pffiou, t’as de la chance d’avoir commandé mon dico, je veux bien te laisser utiliser MON bruit de tapage sur la calculette alors ^^

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