Peter Pan

Spécial Dre (si tu passes encore par ici…)

 

Liiiiiis Peter Pan [Pitoeur Pâne] , qu’elle me serinait…

Quelques a priori. Nevertheless, I had fun in the Neverlands.

 

Incipit :

« One day when she was two years old [Wendy] was playing in a garden, and she plucked another flower and ran with it to her mother. I suppose she must have looked rather delightful, for Mrs Darling put her hand to her heart and cried, ‘Oh, why can’t you remain like this for ever !’ This was all that passed between them on the subject, but henceforth Wendy knew that she must grow up. You always know after you are two. Two is the beginning of the end. »

« The way Mr. Darling won her was this : the many gentlemen who had been boys when she was a girl discovered simultaneously that they loved her, and they all ran to her house to propose to her except Mr. Darling, who took a cab and nipped in first, and so he got her. »

« For a week or two after Wendy came it was doubtful whether they would be able te keep her, as she was another mouth to feed. […] ‘Mumps one pound, that is what I have put down, but I daresay it will be more like thirty shillings-don’t speak- measles one five, German measles half a guinea, makes two fifteen six-don’t waggle your finger- whooping-cough, say fifteen shillins’- and so on it went, and it added up diffrently each time ; but at last Wendy just got through, with mumps reduced to twelve six, and the two kinds of measles treated as one.
There was the same excitement over John, and Michael had even a narrower squeak […] »

 

Wendy and Peter – rencontre du deuxième type :

«  ‘What is your name?’

‘Peter Pan.’

She was already sure that it must be Peter, but it did seem a comparatively short name.

‘Is it all ?’

‘Yes’, he said rather sharply. He felt for the first time that it was a shortish name. »

 

« When people in our set are introduced, it is customary for them to ask each other’s age, and so Wendy, who always liked to do the correst thing, asked Peter how old he was. It was not really a happy question to ask him ; it was like an examination paper that asks grammar, when what you want to be asked is Kings of England. »

 

La chaîne alimentaire qui tourne en rond :

« On this evening the chief forces of the island were disposed as follows. The lost boys were out looking for Peter, the pirates were out looking for the lost boys, the redskins were out looking for the pirates, and the beasts were out looking for the redskins. They were going round and round the island, but they did not meet because they were all going the same rate. »

 

Foutage de gueule permanent :

« The pirate attack had been a complete surprise: a sure proof that the unscrupulous Hook had conducted it improperly, for to surprise redskins fairly is beyond the wit of the white man. »

 

Les interventions de l’auteur, qui fait passer le ludique de la fable au sujet :

« Let us now kill a pirate, to show Hook’s method. Skylights will do. As they pass, Skylights lurches clumsily against him, ruffling his lace collar; the hook shoots forth, there is a tearing sound and one screech, then the body is kicked aside, and the pirates pass on. He has not even taken the cigars from his mouth. »

« To describe them all [their adventures] would require a book as large as an English-Latin, Latin-English Dictionary , and the most we can do is to give onea a specimen of an average hour on the island. […] Which of all these adventures shall we choose ? The best way will be to toss for it.
I have tossed, and the lagoon has won. This almostmakes one wish that the gulch or the cake or Tink’s leaf had won. Of course, I could do it again, and make it best out of three; however perhpas fairest to stick to the lagoon. »

 

Comme quoi, contrairement aux Petits écoliers, le bouquin de J. M. Barrie n’est pas que pour les enfants. Qu’on emmerde doublement, parce que les biscuits Lu – Côte d’or sont cent fois meilleurs. (Il y a des associations, comme ça, qui ont du bon ; je recommande la tuile chocolat noir-oranges confites, aussi, dans la même collection, et il faudra que je goûte les cookies Granola)

 

9 réflexions sur « Peter Pan »

  1. Le commentaire complètement à côté de la plaque, mais j’assume.

    Les cookies Granola ne sont pas mauvais du tout. Mais les Pepperidge Farm sont au dessus de tout (sauf que leur prix incite à la retenue).

    1. Llu >> D’une part, il n’est jamais à côté de la plaque de parler de bouffe à un estomac sur pattes. D’autre part, c’est moi qui avais commencé et ton commentaire est parfaitement dans la lignée de la conclusion. ^
      Beaucoup plus grave est de n’avoir jamais goûté à ces fameux cookies, lacune à laquelle il va me falloir promptement remédier.

      Bamboo >> Hook and cookies…

    2. Ya que la version Disney qui est pour les braillards, ce livre est un chef-d’oeuvre de Litterature! J’en reviens pas que tu l’ai lu, dans nos dernieres discussions sur le sujet tu m’avais l’air plutot sceptique.
      Je voudrais bien le relire mais j’ai prete mon edition avec des fees sur la couvertures et on me l’a jamais rendue, et c’est hors de question d’acheter une edition moche de Peter Pan!

      Et j’aimerais prendre la defense des Petits Ecoliers. Ce sont les seuls biscuits francais vendus en Australie, alors merci Lu de ne pas m’abandonner meme si les « Little Schoolboy » sont hors de prix. (Les Pim’s font des courtes apparitions de temps en temps pour un peu de variete, mais ca reste pas glorieux).

    3. Peter Pan, en quelque sorte Lu et approuvé. Que des petits écoliers, mais en échange on trouve des bagels et du banana bread 😉
      Quant à mon édition, c’est un Pinguin classic popular en papier recyclé et à la couverture uniformément verte. Dans l’absolu, la collection est plutôt moche, mais dans ce cas précis, la couleur me rappelait la tenue de Peter Pan dans le dessin animé.

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    5. C’est noté !

      Encore un livre à rajouter à ma liste (mais faut que je trouve une jolie édition), même si pour l’instant, je me fais une cure Kundera. J’ai fini L’insoutenable légèreté de l’être et j’ai vraiment beaucoup accroché.

      Par contre, du coup, je suis encore plus curieuse, ton mémoire, c’était sur quoi exactement. Je suis certaine de te l’avoir demandé, mais impossible de m’en souvenir.
      Ah et, tu aurais quelques ouvrages critiques intéressants sur Kundera ? Je n’ai pas trop envie de me lancer dans de la critique à l’aveuglette.

    6. Kundera first !

      Mon mémoire, intitulé « Le roman de Kundera, (de) la fiction à l’essai » parce que je ne me départis jamais de mon amour des jeux de mots pourris, portait sur la part entre analyse et fiction dans l’Ins. et l’Immortalité ; en gros une tentative de comprendre ce que recouvre dans le détail la belle formule d' »essai romanesque ».

      Pour ce qui est de la critique, mieux vaut savoir ce qu’on en attend. Evidemment, en premier, je ne pourrais que recommander les essais de Kundera, « l’Art du roman », « Les testaments trahis » (surtout quand on aime la musique), « Le rideau » (j’avoue ne pas avoir lu « Une rencontre »). Pour une belle promenade dans son œuvre, rien de mieux que de passer le « Dernier après-midi d’Agnès » avec François Ricard, qui a fait les postfaces de la plupart des Kundera en Folio. C’est un véritable essai, bien écrit, et non pas une étude universitaire. De ce côté-là, ma préférence va aux « Paradoxes terminaux » de Maria Banerjee Nemcova (et encore, y’a pas les accents), même si ce pavé n’est pas le genre de choses qui se lit à la plage. Pas certaine d’avoir tout compris, mais c’est fascinant, j’adore son approche de lecture linéaire (j’ai une dent contre le commentaire composé et un amour immodéré du linéaire quand il ne paraphrase pas) qui foisonne d’analyses pertinentes ; elle réfléchit AVEC Kundera (poursuit les pistes qu’il n’épuise pas) et non pas SUR lui (de ce point de vue, « Le monde romanesque de Milan Kundera » de Chvatik est une bonne étude, qui s’oublie assez facilement mais parce qu’elle s’est refondue au texte – précis et humble donc, le critique fait parler le texte et ne s’écoute pas parler). Très très chouette aussi, les articles de Guy Scarpetta dans l' »Age d’or du roman » (il faudra que je lise les autres, d’ailleurs), dont on sent qu’il aime la lecture plus encore que la critique.
      En revanche, l’étude de Maixent qui compare avec Diderot est utile mais pas nécessairement très enthousiasmante à lire.
      A éviter complètement : Le romancier et son double (je ne suis même pas sûre du titre, tiens).

      Enfin, il y en a un sur le désir et l’amour dans l’œuvre de Kundera, mais je ne l’ai pas lu, parce que je craignais de m’y plonger jusqu’à en oublier mon sujet ^^

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