Entraînement avant les fiches de la rentrée

1) Attrapez le livre le plus proche, allez à la page 18 et écrivez la 4ème ligne :

Vous n’allez pas me croire, mais ayant rangé mon bureau, aucun livre ne traîne dessus. Je vais tout de même vous chercher ce que je lis en ce moment : « Tomorrow, as he purposes ». Réplique non intemporelle de Macbeth.


2) Sans vérifier, quelle heure est-il ?

Je viens de regarder il y a quelques instants, il était déjà 9h13, donc je suppose qu’il est 9H15

 
3) Vérifiez : 09H17, c’est ça de taper trop lentement

 
4) Que portez-vous ?

En jyjama. Le 3 septembre est encore une journée de vacances.


5) Avant de répondre à ce questionnaire, que regardiez-vous ?

J’étudiais de près la police qu’a choisi Elendili pour son titre de blog, mais il n’y a rien à faire, j’ai essayé toutes les polices en réserve, normal ou en gras, et ma vignette n’est toujours pas exactement conforme à son titre. Voilà, vous venez de comprendre pourquoi il me faut tant de temps pour réaliser des liens-vignettes.

 
6) Quel bruit entendez-vous à part celui de l’ordinateur ?

Da di da di dou… Took a ride to the end of the night where no one ever goes… MIKA !

 
7) Quand êtes-vous sortie la dernière fois, qu’avez-vous fait ?

Acheté des chaussures et un album photo –orange- pour ranger tous mes clichés de danse qui traînaient. Je vous expliquerai une autre fois pour quelles raisons mieux vaudrait en oublier les premières pages. 

8) Avez-vous rêvé cette nuit ?

Oui. Je me souviens que c’était gore, mais je ne me souviens plus pourquoi.

 
9) Quand avez-vous ri la dernière fois ?

Hier soir, parce que je suis très bon public. Et que l’être suprême, a les cheveux oranges ^^

 

10) Qu’y a t’il sur les murs de la pièce où vous êtes ?

Vision panoram
ique : une affiche Capezio, une reproduction d’une sculpture de Camille Claudel, des publicités pour Folio « vous lirez loin », pour Kafka sur le rivage (merci Elendili ^^), pour la revue Danser, une pochette orange estampillée Opéra de Paris, une photo de moi en grand jeté, des photos d’amis (va falloir penser à refaire des tirages d’ailleurs, il manque mes HK adorés), une autre photo de danse que j’ai du arracher du catalogue Attitude, des cartes postales opéra, avec une intruse de Doisneau, des cartes postales « graphiques » de danseuses africaines, l’affiche du spectacle Eleganza, un marque-page de l’exposition Walt Disney au Grand Palais et le ticket d’entrée correspondant, deux cartes postales repro de tableaux, mes 18 ans avec ma mère et mon beau-père à une table du Moulin Rouge et bien sûr… la photos de classe de l’HK1 !
Assez facile à deviner, je suis dans ma chambre.

11) Si vous deveniez multimillionnaire dans la nuit, quelle est la première chose que vous achèteriez ?

Je me fais faire sur mesure ce Eastpak orange fluo que j’ai vu en juin dernier et qui est maintenant introuvable ! GGgggrrrr (le orange qu’ils proposent à présent est plus terne que mon turquoise délavé)

12) Quel est le dernier film que vous ayez vu ?

Hier à la télé, le Cinquième élément. Il est à noter que je n’ai pas vu beaucoup de films mais que la télévision s’opiniâtre à repasser les rares que j’ai déjà vu – avec une prédilection pour les Bruce Willis. Sinon, au cinéma, c’était Harry Potter.

13) Avez-vous vu quelque chose d’étrange aujourd’hui ?

Mon bureau rangé.

 

14) Que pensez-vous de ce questionnaire ?

Inutile, comme tous les questionnaires. Amusant, comme tous les trucs inutiles.

 

15) Dites-nous quelque chose de vous que ne savons pas encore :

Les tuiles du toit d’en face sont luisantes de pluie.
Que voulez-vous, je passe mon temps àraconter ma vie, vous savez déjà tout, mes agneaux.

 

16) Quel serait le prénom de votre enfant si c’était une fille ?

Kill the baby !!

 17) Quel serait le prénom de votre enfant si c’était un garçon ?

Kill the baby !! Et pas de Kenzo, comme je l’ai entendu sur la plage.

 

18) Avez-vous déjà pensé à vivre à l’étranger ?

Tant que ça ne dépasse pas la pensée… je me verrais bien en Autriche, en Angleterre, aux US et plus encore au Canada. Mais je suis aussi bien là où je suis.

 

19) Que voudriez-vous que Dieu vous dise lorsque vous franchirez les portes du paradis ?

« Je suis désolé, un corps, c’est violent. » [private joke LS1, c’est la puissance MLD… « Dieu s’avère être le nom que l’on donne à la pensée » et  tout ça… ]

20) Si vous pouviez changer quelque chose dans le monde en dehors de la culpabilité et la politique, que changeriez-vous ?

Pourquoi on me coupe l’herbe sous les doigts ? Je supprimerais la culpabilité pour une khâgne sereine. Elendili a raison, on a la conscience trop développée.
D’une façon plus pragmatique, je suis d’accord avec Miss Bulle qui m’a refilé ce questionnaire et qui ordonnerait « l’éradication des poils ». Ca sent la remarque de danseuse.

 

21) Aimez-vous danser ?

Je m’en sortirai par une pirouette.

 

22) Georges Bush ?

Un politique qui semble avoir autant de plomb dans la cervelle que le désert australien dont il porte le nom est vide.

 

23) Quelle est la dernière chose que vous ayez regardée à la télévision ?

Le cinquième élément, ce questionnaire se répète.

 

24) Quelles sont les 4 personnes qui doivent prendre le relais sur leur blog ?

Inci, sans hésitation.
Elendili, si tu ne l’as pas déjà fait un jour (il traîne sur la toile depuis pas mal de temps, tout de même).
Misty, la nouvelle khâgneuz du web
Miss Me, cos’ I miss you – enfin tes posts, hein, pas d’ambiguïté

 

Question subsidiaire – comme au loto : et le numéro complémentaire

25) (Ou comment se parler à soi-même en faisant à la fois question et réponse)

Quand vas-tu te mettre à bosser ? Question rhétorique.

La Comédie humaine (virtuelle)

All the world is a stage
and all the men are merely players.
All have their exits and entrances
and one man in is life plays many parts
.”

De tête, citation de Shakespeare,
je ne prétends pas à l’exactitude.

 

       L’éternelle métaphore théâtrale qui commence bien avant le côté cour de La Bruyère n’a toujours pas perdu en vigueur. On se met encore et toujours en scène.

           Les pseudos et avatars sont autant de personnages, la distribution est illimitée et le casting peut être modifié à la moindre envie. Tous sont plus ou moins des flat characters  facilement identifiables, par les quelques lignes de présentations, des couleurs ou des tocs comme la consommation de granolas, chocolat, dinausorus ou des ovni aux noms exotiques de Gaffiot ou Baillit. Les liens sont rarement précisés en début de pièce, plutôt dans les commentaires qui suivent chaque saynète. On se voit également hors de la scène sauvage mondiale (mais au public réduit), dans les coulisses d’msn.

               Les petits bonhommes verts déclament certes moins de tirades, mais la stichomythie va si bon train que les quiproquos s’enchaînent
. Les conversations msn ont souvent autant de sens qu’une pièce de Becket sans que les auteurs ne possèdent les rouages de la grammaire – ne parlons pas de l’orthographe. Si vous saupoudrez le tout de coquilles, c’est croquignolet. 

Point de vue scénario, les stage directions des blogs sont plus que jamais à la mode. L’italique a été abandonnée au soulignement didactique/emphatique/ironique de telle notion-clé, mais la didascalie nous met des étoiles plein les yeux. C’est un mode de mise à distance pratique ; une troisième personne impersonnelle endosse le ridicule du pathos ou du comique soulevé. Dans la constellation des étoiles, on peut pêcher des grandes manifestations d’émotions, *renifle bruyamment*, *essuie une larme* ; un masochisme virtuel et donc sans souffrance, *se fout une claque*, *méchant Dobby, méchant* ; des humeurs diverses et variées tels que *mode curieuse on*.  

 N’oublions pas en fin de représentations les applaudissements. Quelques larmes aux beaux passages de pathos, et puis les per-sifflements ou les bravos, à grand renfort de points d’exclamations et de smileys. Toujours maintenir une grande connivence avec son public. Et puis engager la conversation avec un metteur en scène, c’est toujours espérer qu’il accepte son texte, vienne voir sa pièce. 

Dès lors, il va sans dire que la tragédie des pseudo gothiques tourne rapidement à la comédie. Hormis pour les artistes que l’on lit/regarde/écoute avec le silence respectueux habituellement réservé aux auteurs panthéonisés, l’ironie est le maître mot. Une ironie très typographique où les lapsus sont barrés de manière révélatrice et les doubles sens ont le vent en poupe. Sans parler d’une parenthésite aiguë et d’un abus des points de suspension. Et puis la culture, les références… nous sommes très référencés, et nous aimons à le faire savoir. Mes entrées ne sont pas aussi loufoques que d’autres, mais j’ai récemment été googlisée par « bachotage » (c’est de saison, mais non pratiqué par ma pomme) et « porte jartelle » (je décline toute responsabilité en cas de déception).  

 
       Enfin le rideau se ferme : l’écran d’ordinateur fait mal aux yeux. Surtout les monologues not to be de ce type, en police 4.

1/ Films d’action

            Parce que j’adore les incohérences logiques, les répliques qui tuent et la gueule d’un Tom Cruise ou d’un Bruce Willis et que je n’ai pas envie de bosser, je regarde facilement les films d’action que nous offre la sublim(inal)e programmation de la petite boîte aliénante. A l’occasion d’Une journée en enfer, de Mission Impossible 3 et d’autres films dont j’ai oubli » le titre, je me suis fait cette réflexion, qu’au fond, il n’y a rien de plus doux qu’un film d’action. Je vous assure.

L’action

      C’est en réalité l’élément le moins déterminant. La technique permet des explosions au sublime dégradé jaune-rouge, des chevauchées délirantes sur les toits new-yorkais, des contre-jours dans la fumée pour renforcer le mystère et la force du héros. L’action n’organise pas le film, elle le remplit. L’écran par les couleurs, le silence par le bruit des coups de feu.

La logique incohérente du film d’action

       … au service du pathos. Le héros a sauté du haut de quarante étages en remarquant négligemment à la réception que ses tendons sont moins souples qu’à ses vingt ans, une balle est fichée dans son biceps gauche, et il se fait tabasser la tête contre un mur depuis un quart d’heure, mais il est toujours frais comme un gardon pour se porter au secours du dernier otage. Il a essuyé une fusillade en serrant les dents et ses petites fesses musclées, tout va toujours pour le mieux. Mais il est besoin d’une petite faiblesse, vous comprenez, même les grands ont leurs faiblesses. Le réalisateur décide alors arbitrairement de placer là une petite touche véridique : après avoir marché pieds nus sur du verre, le héros pisse la sang, il est à l’article de la mort jusqu’à la prochaine explosion.

       … les explosions et les fusillades, parlons-en. Le mec est arrivé dans le centre commercial ou le building en touriste. Et quand la fusillade commence, il sort discrètement un bazooka de sous son polo Lacoste, attention, je voyage toujours léger. Ca tire en tous sens pendant des heures, et pourtant, il n’y a aucun Gavroche pour aller ramasser les balles perdues. On tire de bon cœur, soyons généreux dans le feu de l’action. Quand soudain, soudain, c’est la panique. Bruce Willis n’a plus que deux balles dans son chargeur et trois ennemis à abattre. Le suspens remonte. Mais c’est sans compter sur l’ingéniosité de l’homme : analyse psychologique de l’ennemi pour jouer à l’arroseur arrosé ou quelques zooms bien ciblés pour vous indiquer LA solution : mais si, mais si, il suffit de tirer sur les câbles électriques pour qu’ils se détachent et aillent engoncer les palmes de l’hélico qui fournit ainsi le bouquet final, la superbe gerbe de feu bouillonnant, comme du lait oublié sur le feu.

       J’ai beaucoup aimé aussi dans MI 3 Tom Cruise qui capte au 25ème sous-sol d’un quartier chinois aux maisons en feuilles de papier mais n’a pas de réseau en plein Shanghai.

Lieux, temps

       Le lieu doit être clos, toujours. Attendez, ils sont cultivés les scénaristes, ils ont lu les Dix petits nègres d’Agatha Christie, on ne change pas une formule qui gagne. Le lieu doit être abondamment pourvu de conduits glauques, de recoins inattendus, de passages secrets et de coffres forts –la motivation du méchant, qui est forcément un être vénal. La présence de verre n’est pas à négliger, elle offre une possibilité de subtils jeux de reflets (pour localiser son agresseur quand  il ne reste qu’une balle dans le chargeur, c’est crucial) et surtout, ce matériau produit un bruit incomparable à l’explosion.
        La période. Noël de préférence. Pour le contraste, bien évidemment, de l’œcuménisme ambiant avec les déchaînements de haine, pour la déco, et pour marquer le triomphe des valeurs d’une fête familiale. Après avoir fait joujou avec son flingue, quoi de plus reposant en effet que de saisir une arme blanche pour découper la dinde traditionnelle ?

2/ Action men : typologie des personnages

       Il convient d’abord de noter le déséquilibre entre les méchants, aussi nombreux que redoutables, et le héros, seul ou éventuellement assisté par un acolyte, qui est un parfait faire-valoir pour justifier des répliques hautement spirituelles.

# La femme

          Elle est celle pour laquelle le héros supplie Dieu (oui, le héros est croyant, ce n’est pas un anarchiste athée, faut pas pousser le bouchon trop loin) de le garder en vie. Parce que, bon, seul, sa vie ne serait pas grand-chose, se sacrifier à la cause, pourquoi pas, Dieu est grand, l’homme est petit. Mais sa femme… elle le soutient ardemment, et même à la fin, quand le héros viril, enveloppé dans une couverture de survie, est redevenu un tendre blessé perclus capable de romantisme,  à ce moment, la femme ose même un coup de poing dans le nez d’un journaliste qui n’a décidemment rien compris à la grandeur. Ca, c’est l’acte héroïque. Parce qu’elle le vaut bien – elle a pleuré toutes les larmes de son corps, il va sans dire ; le mascara n’a pas coulé et la noyade dans l’oreiller n’a pas dérangé la mise en plis, il va sans dire.

# Les méchants

        Le héros est tout blanc, le méchant tout noir, ne rêvons pas, les films en noir et blanc grisâtres, c’est dépassé. Une âme noire donc, indispensable à faire ressortir la pureté de l’ange exterminateur. Ce qui explique que le méchant soit d’une intelligence retorse, mais remarquable. Mais une intelligence froide, calculatrice, il n’est pas question d’éprouver la moindre pitié pour lui quand il se fera démantibuler par superman. Pas de pathos, pas de psychologie, le méchant est un type universel, interchangeable, démultiplié. Il n’a pas de racines, pas de famille, éventuellement une maîtresse pour faire ressortir ses instincts bestiaux, mais en aucun cas des enfants. C’est à se demander où ils trouvent tous leurs méchants : ils en tuent tellement et ils se reproduisent si peu !

        Il est curieux de noter qu’Hollywood ne s’est toujours pas remis du traumatisme post-Aushwitz. Les méchants parlent en effet souvent allemand, ayant un lourd passé d’agents secrets nazis –non, non, ce ne sont pas de vieux croûtons, la chronologie est élastique dans les films d’action. Autant vous dire que ça n’aide pas au prestige de cette langue qui n’est jamais entendue qu’à travers des ordres hurlés. Les non germanistes disent souvent que la langue de Goethe (à croire que la littérature allemande se réduit à Goethe) se hurle. Beuglez quelques amabilités militaires en français, je vous assure que ça sonnera aussi claquant qu’un fouet. Parce que parlé simplement, l’allemand c’est doux, je vous assure, j’avais même une prof qui semblait parler avec un bonbon bien sucré dans la bouche. Je m’éloigne de mon sujet. Pourquoi l’allemand donc ? Outre que le nazi est l’ennemi conventionnel par excellence, et que le choix ne risque pas d’être critiqué, la langue étrangère pourrait éventuellement indiquer le caractère totalement étranger de l’homme qui vit dans un autre monde aux valeurs incompréhensibles pour le gentil héros acculturé.

Ses valeurs : les lingots d’or, les dollars, les liasses de billets et euh…
Sa grande qualité de méchant est le cynisme, qui permet toujours quelques répliques inspirées avec le héros en mauvaise situation (ce n’est qu’une mauvaise passe, mes chers enfants, rassurez-vous).


# Le héros

           Le contrepoint parfait du méchant. Intelligent pour déjouer les pièges, la réplique qu’il faut pour faire rire et beau pour faire baver ces dames que les explosions à répétition pourraient lasser. En stock, nous avons le type je-roule-des-mécaniques (Bruce Willis) ou le type plus-gringalet-mais-charmeur (Tom Cruise). Mais on le sait tous, ce qui compte c’est la grandeur d’âme. Alors le bon est un saint, il aime tendrement ses enfants, passionnément sa femme, et patriotiquement son pays. Toute cette belle guimauve a donc besoin d’action sanglante pour ne pas tomber dans le mièvre. Les méchants sont indispensables car l’important est moins le mérité (C’est statistiquement prouvé : Bruce Willis n’échoue jamais, le cas contraire nuirait à son image et en dernière instance à son cachet.) que le méritant. Le héros doit sortir grandi de ses épreuves. Avec les bagatelles qu’il essuie, pas étonnant que l’acteur soit au sommet du star system.

Ses valeurs : travail, famille, patrie, amour, paix (on se croirait à l’élection Miss France, vous ne trouvez pas ?), et Dieu dans tout ça.
Sa grande qualité (outre un physique résistant et plutôt photogénique) : la désinvolture, la petite phrase qui tue lâchée négligemment tout en faisant des galipettes par terre pour éviter d’être transformé en passoire sur l’instant. Bref, la classe à moindre prix.

[Je n’allais tout de même pas vous laisser comme ça : une effusion de sentiments avant celle de sang…] [ C’est-y pas mignon cette illustration de l’embrassement de l’amour et de l’action violente ? ]

Le proverbe réifié tu fluidifieras.

         … ou Mens insana in corpore insano.

Quelques vérités générales à glisser dans le trousseau de l’hypokhâgneux (eh oui, l’esprit hypokhâgneux, ça s’épouse – et je pressens que le divorce sera douloureux) :

Ne remet jamais à aujourd’hui ce qui était pour hier.
Ce qui est fait n’est plus à faire
. Juste à refaire.
10 de perdu, 1 de retrouvé. Quand ce n’est pas 0.
Abondance de biens ne nuit pas. Vous étudierez la valeur polysémique du terme en italique.
A l’impossible, nul n’est tenu. Mais tu essayeras tout de même, c’est le principe du jeu.
L’appétit vient en mangeant. En travaillant aussi, ton corps l’apprendra à tes dépends.
Après la pluie, le beau temps. Ou l’orage, faut voir. Et les moussons peuvent durer.
Beaucoup d’écrit pour rien. Le brouillon tu ne compteras pas.
Bien mal acquis ne profite jamais. On attend donc tous avec impatience que l’énergumène préparant ses khôlles avec une heure d’avance ET le Gaffiot ET la grammaire ET la traduction se tôle au concours blanc.
Chose promise, chose due. Un élan enthousiaste pour éviter une désignation de volontaire à ses camarades peut se regretter. *également disponible : chose promise, chose sue.
Comme on fait son lit, on se couche. Et justement, on n’est pas près de dormir.
L’eau va à la rivière. Prévois une gourde. En souvenir d’Hussein.
Alea jacta est. A se répéter après tout devoir rendu. Advienne que pourra.
La fin justifie les moyens. Au regard des statistiques des admis à Normale, la réciproque ne l’est peut-être pas.
Les grands esprits se rencontrent… et vous laissent souvent en dehors de la discussion.
L’habitude est une seconde nature. De ne pas travailler, tu culpabiliseras. Tout tu analyseras.
Heureux au jeu, malheureux en amour : l’hypokhâgne est très ludique.
Redde Caesari quae sunt Caesaris. Tes citations toujours tu expliciteras.
Le mieux n’est plus l’ennemi du bien.
Mieux vaut tard que nocturne.
L’oisiveté est la mère de tous les vices.
Qui ne dit mot consent
. Ou n’a rien compris.
Toute peine mérite salaire. Vous vous demanderez pourquoi il y a des communistes ^^

 

A glisser dans la trousse de secours de l’hypokhâgneux :

La littérature française, du XVIème siècle à nos jours.
Un paquet de Granola.
De l’anticerne.
Un blog.