Le bureau des boulets, bordélique.
Au commencement, il y avait des boulets : Palpatine et moi. Qui n’ont néanmoins pas toujours bouleyé, en témoigne l’escapade au cimetière de Grinzing, rondement menée, tombe de Mahler trouvée sans große malheur.
Mozart, lui, ne repose pas vraiment en paix s’il est vrai qu’on ne cesse de lui manger le nez les couilles la couille. La Kugelmozart est pourtant une confiserie à déboulonner, inventée après la mort de celui dont elle usurpe le nom. Second scoop (histoire de le rétablir dans sa virilité) : le compositeur n’est pas rock, comme on voudrait nous le faire croire, mais bien disco, ainsi que le (ré)clamait cette boule à facettes :
Si vous avez trop chaud à force de vous agiter sur la piste de danse, secouez plutôt la boule de neige du Belvédère pour vous rouler des pelles made in Klimt (et un râteau artistique) ou prenez deux boules de glace bon marché, dans un Tüten chocolat noisette qu’il ne faudrait pas Becher (lécher suffira).
(au milieu du fratras)
A finir avant de rester bouche bée devant les immeubles de Hundertwasser, architecte ayant perdu la boule au point de nous pondre cette usine délirante :
La cerise sur le gâteau n’en reste pas moins la grosse boule dorée du pavillon de la Sécession, imaginé par Otto Wagner (qui a commis une affreuse poste) et Gustav Klimt (deshalb es ist schön), réalisé par Josef Maria Olbrich.
Article sponsorisé par l’omnipotente Austriabank qui règne sur le petit monde autrichien,
avec en partenaire non-officiel une Wurst non-autrichienne, parce qu’avec Knacki ball, c’est bon d’avoir les boules.
Se mettre en boule sur une boule rebondissante –
en velours bordeaux, nous sommes au Belvédère s’il vous plaît !
J’avais très envie de repartir avec une sous le bras,
mais outre le peu d’assise (une boule roule par définition),
cela n’aurait pas été très discret.
J’espère – sans trop y croire – que « l’affreuse poste » en question n’est pas la PostSparkasse, http://fr.structurae.de/structures/data/index.cfm?id=s0033847 un bâtiment fondamental dans l’histoire de l’architecture contemporaine, objet d’un (comme toujours) remarquable volet de la série Architectures de Stan Neumann et Richard Copans : http://www.arteboutique.com/detailProduct.action?product.id=100596
Attention ! On est bien au-delà de la ligne blanche, là.
Vos craintes étaient fondées, nous parlons bien de la même poste. Je ne dis pas que le bâtiment n’apporte rien de neuf (les rivets apparents sont assez stylés), ni ne condamne toutes les réalisations d’Otto Wagner (fille d’une fan d’Art nouveau, j’ai parcouru la banlieue viennoise pour trouver ses villas – dont une rachetée par un « artiste » qui entre autres méfaits a commis la peinture d’un Christ gore et fluo) ; seulement, cela ne me déclenche pas grand plaisir esthétique (sûrement trop inculte en architecture pour cela). Mais je regarderai votre second lien dès que je serai sur un ordinateur un peu plus puissant.