Oui, c’est bien Michelle Dockery que vous voyez attablée à un dîner super posh, à côté d’un Matthew, mais nous ne sommes pas dans Downton Abbey. L’ex-fille de châtelaine est ici femme de gangster et, dans un nouveau genre, elle en jette toujours. Voyez plutôt :
Est-ce suffisant pour aller voir The Gentlemen ? J’aurais tendance à dire que oui, mais comme nous ne sommes pas au bout de nos réjouissances, creusons un peu. Rayon coïncidences et métalepse, on en a une autre de belle : l’inspecteur privé qui déroule le récit pour montrer qu’il a de quoi faire chanter le boss de son interlocuteur, Mickey Pearson, n’est autre que Hugh Grant… ex-Mickey Blue Eyes dans le film du même nom. Son personnage, toujours aussi à la rue, toujours aussi délicieux, s’appelle en outre Fletcher… comme dans Le Come-back (Music and Lyrics en VO). Vous ne me ferez pas croire que tout ceci est le fruit du hasard.
L’intervention de mon loser préféré est d’autant plus agréable que son personnage a l’amabilité de nous servir l’histoire sur un plateau, en décortiquant bien ce qui se passe entre qui et qui. Même que j’ai tout suivi ! Bon, je ne vous ferais pas un résumé, hein, faut pas spoiler de toutes façons, mais ça a marché, j’ai suivi et, l’esprit désencombré de chercher qui avait magouillé quoi, j’ai pu kiffer tranquille. Parce que The Gentlemen, c’est un film de gangster américain délocalisé en Angleterre sur les terres des gentlemen farmers. Avec un humour british de qualitay (cf. Hugh Grant). Et du tweed. Beaucoup de tweed.