Oh Lucy !

… si tu savais, tout le mal, que tu te fais…
Oui, je sais, je devrais avoir honte de mon jude-box cérébral, surtout que Oh Lucy! est un beau film nuancé… tout en étant plutôt barré : l’ennui tokyoïte qui pète un câble.

Affiche de Oh Lucy!

Le film commence commence par un suicide auquel assiste Lucy, et de là rebondit, comme la balle de ping-pong que son professeur d’anglais inopiné lui colle dans la bouche, pour articuler. Sans qu’on comprenne comment, ce trip nippon nous entraîne dans les motels californiens et les regrets, passés et à venir, de vies émaillées de ratés, de petites lâchetés et de drôleries parfois cruelles. La vie, quoi, et son ping pong imprévisible du cocasse à l’émouvant, qui d’un revers, sans qu’on l’ait vu venir, translate de l’anodin au dramatique. Le rire s’étouffe dans les derniers sursauts de la balle, perdue.

Setsuko-Lucy et sa soeur dans le resto d'un motel
Shinobu Terajima dans le rôle de Lucy-Setsuko à droite et sa soeur à gauche. J’ai mis du temps à trouver à qui le personnage me faisait penser, au-delà de sa coupe de cheveux, identique à ma première prof de danse classique : Christina, de Grey’s Anatomy ! Même alliance de sérieux et de fantasque.

Josh Harnett dans le rôle de John, version professeur trop beau pour être vrai.

Avouons qu’il n’est pas difficile d’être séduit par Josh Hartett…

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