Mes souvenirs du premier volet étaient confus, éclipsés par le niffleur et les pommettes d’Eddie Redmayne (probablement mon fantasme type numéro deux après Gaspard Ulliel). Dans ce deuxième opus, on fonce vers l’intrigue en survols piqués un brin épuisants. Les relations entre les personnages sont presque uniquement développées lors de pauses express entre deux rebondissements épiques – pause, avance rapide, on est en retard sur l’intrigue, il faut tout caser. Pour compenser, il y a du scoop : Dumbledore gay ! Dommage qu’il ait scellé un pacte de sang avec Johnny Depp, qui me court un peu sur le haricot (il fallait probablement une antithèse au combo Eddie Redmayne + Jude Law). Mais globalement, c’est l’éclate, surtout sur les sièges en cuir vibrant du cinéma hong-kongais que Palpatine tenait à juste titre à me faire tester : je m’attendais à un Futuroscope bis, mais les vibrations sont discrètes, assez fortes pour être ressenties sans distraire du film. Petit kiff à chaque attaque à la baguette (et le feu d’artifice <3) : j’ai, littéralement, vibré avec Eddie Redmayne.
Mit Palpatine
Épiphanies bonus :
- J’ai enfin trouvé à qui Katherine Waterstones me fait penser : même bouille joufflue-choupie-dépitée que Carey Mulligan !
- Le méchant est toujours l’Autre, et l’Autre est étranger, au moins de consonance : après un Voldemort en français dans le texte, Grindelwald affiche un patronyme allemand qui permet de filer la métaphore du mage noir nazi.