« Comme si je m’étais presque ennuyé »

 

[Rêve d’automne, de Jon Fosse, mis en scène par Chéreau au théâtre de la Ville]

Comme toutes les citations de ce billet, le titre est à prendre avec des guillemets, ou les guillemets avec des pincettes, car je cite de mémoire et j’imagine autant que je me souviens. Mais le personnage principal a prononcé quelque chose dans ce goût-là et cela résume assez bien ce Rêve d’automne dont je me suis réveillée en ne l’ayant pour ainsi dire jamais vécu. Je ne sais plus pourquoi le personnage disait cela, il disait d’autres choses et il serait ainsi vain de résumer l’histoire, s’il y en a vraiment une, l’histoire d’une vie, parmi des vies jetées dans le vide. Un couple d’amants qui se rencontrent ou se retrouvent dans un cimetière, un divorce qui s’est ensuivi et qu’on a appris à l’enterrement de la grand-mère de l’homme, dans ce même cimetière où la pièce et la vie se défont sous nos yeux… Des êtres errent autour, comme des peines sans âme, dont certains, lorsque c’est leur tour, viennent s’incarner en personnage, tandis que la grand-mère morte et le petit-fils mourant restent dans les limbes – en l’occurrence, les salles annexes du musée qui constitue le décor. Les légendes des tableaux sont lues par le couple comme les stèles des tombes et si l’assimilation du musée au cimetière est peu flatteuse pour le premier, elle peuple le second d’un furtif froissement des vies passées. Et c’est de la même manière que seront les instants perçants, furtifs.

La pièce a mis un temps fou à démarrer, jusqu’à ce que l’homme s’assoit par terre à côté d’un banc, enlève ses chaussures et place ses pieds nus sur des pages de papier journal et nous fasse la fin d’un Vladimir ou d’un Estragon. Mais on apprend que l’homme a un domicile, et même une famille, que peut-être il ne voudrait pas fixe, une maison, un travail, un enfant, une vie sociale en somme. Transition sans transition, et c’est ainsi que le personnage vieillit sans heurts au cours de la pièce, l’instant précédent devenant un temps jadis sans préavis, sans qu’on se soit rendu compte de rien.

« Il lui a été donné de vivre longtemps », dit le père à propos de la grand-mère. Et toujours sa femme dans les bras : « Il nous a été donné de vivre longtemps, à nous aussi ». C’est comme si vieux, ils étaient déjà morts ; plutôt que de ramener par leur conversation la grand-mère à eux, ils se projettent vers elle. C’est que « beaucoup de choses se sont passées, et rien ». Les moments se succèdent sans jamais rien créer dans la durée ; c’est vrai de la vie des personnages mais aussi de la pièce, si bien si mal que Palpatine était en colère en ressortant. Pour lui, il faudrait ponctuer : « beaucoup de choses se sont passées et : rien ».

Moi qui ai peut-être le travers de vouloir trouver à comprendre jusqu’à la justification, qui vois dans les pieds nus des défunts le dicton de grand-mère comme quoi la mort s’attrape par les pieds, qui ai bien voulu muser dans le cimetière d’une pièce tombée dans un coma irrémédiable après la première heure, lorsque le père s’est mis à (ne plus) agir comme le grand-père qu’il n’est pas devenu, je ne suis pas allée jusqu’à la conclusion et : rien, j’ai glané des riens :

J’ai vu les vivants dont la femme parlait, dans leur appartements, comme ces gens empilés dans des boîtes-aquarium qu’on voit ou imagine en passant en train devant des immeubles éclairés ; je les ai vus et je les ai vus disparaître, la vie ayant mené grand train. J’ai vu ce que voulait dire la grand-mère quand elle désignait cette femme comme la mort (de son mari), cette femme qui l’éloignait de sa femme et de son enfant (vie reproduite à défaut d’avoir été vécue), cette femme qui l’emmenait finir sa vie stérile avec elle, qui l’emmenait mourir sûrement et vivre un peu. J’ai entendu des phrases devenir curieuses, un « ça va bien ? » lancé à la fin d’une conversation comme si l’homme s’enquérait d’une possible hystérie plutôt que de la santé de la femme, des « oui » de conversations polies avec la « belle » famille devenir des cris d’étouffement et de désir de s’échapper, des images devenir des clichés, avec « aucun oiseau qui vole très haut dans le ciel », en avion (le ciel des idées, peut-être). Pas âme qui vive, le thème de la soirée était pourtant simple. Les corps, eux, ont vécu, parfois.

Il y aura eu, par exemple, la main que l’amante a laissée derrière elle comme pour un baisemain qu’on laisserait derrière soi ensuite, que l’homme a prise dans la sienne, à plat d’abord, pour sentir la pulpe des doigts et la chaire de la paume, avec les doigts croisés, ensuite, pour accrocher ses vieux os à ceux de l’autre et les entrechoquer, et dont il a refermé le poing enfin, pour concentrer sa force à elle ; poing contre paume.

Oui, j’ai beaucoup rêvassé, et pour être honnête, je pourrais dire de la pièce comme l’homme de la femme : « Parfois, mais pas souvent, j’ai pensé à toi ».

 

Tyler tyler drowning bright

in the waters of the night
What immemorial hand or eye

Could fan thy seamless dichotomy ?

 

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Les costumes sont sombres, les corps eux-mêmes sombrent, mais Tyler Tyler n’est pas un naufrage, n’en déplaise à ceux qui se sont enfouis comme des rats (je déplore néanmoins que soit restée le tuberculeux de service). Pourtant, petite souris, j’ai eu peur moi aussi, lorsque j’ai vu s’étirer la scène où un homme entame lentement une danse traditionnelle japonaise, accompagné sur un mini-piano de poche par une jeune femme occidentale. Puis la scène s’est inversée, avec un danseur contemporain debout et le danseur de kabuki su-odori à l’accompagnement, et le contre-emploi humoristique de l’un et de l’autre (chanson américaine avec un accent à couper au couteau ; danse traditionnelle exécutée en jean, boucle de cow-boy à la ceinture) a détendu l’atmosphère. Danse contemporaine américaine, danse traditionnelle japonaise, le dialogue des cultures était annoncé et leur questionnement mutuel peut commencer.

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Yasuko Yokoshi a l’intelligence de ne pas décliner toutes les déclinaisons possibles, en donnant lieu à des associations prévisibles et un peu mécanique. Elle fait danser les contemporains ensemble, puis les traditionalistes à part, bientôt rejoints par les premiers qui se fondent dans l’héritage du passé. Là où ça se gâte, c’est lorsqu’un guitariste arrive et que tout se mélange dans une espèce de porridge country. Dans la surprise d’un même geste répété, en lieu et place de l’éventail, un micro est produit et la danseuse contemporaine de dire des bribes d’une narration lointaine, un enfant enlevé par un mari qui veut le tuer. Le mélange danse-théâtre fonctionne un peu mieux lorsqu’est repris ce qui, à en suivre le programme, doit être une épopée japonaise du XIIe siècle : l’embarcation fait naufrage et l’Empereur est sommé de faire ses adieux à ses ancêtres, à l’Est, pour mourir convenablement, et de tourner ses espoirs de survie vers l’Ouest. Le danseur contemporain est maintenu en déséquilibre par les traditionalistes, il tire vers l’arrière de la scène et ondule comme à la proue du bateau ; le contemporain comme renouveau. Et pourtant, autre déséquilibre, vers l’avant cette fois-ci, arrêté un instant dans sa chute par le poing d’un ancien, héritage indispensable à l’équilibre – un étai(t) solide.

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Le principal reproche qu’on peut adresser à ce spectacle, ce n’est pas une quelconque lenteur ( la chorégraphie de Sankai Juku hypnotisait de lenteur), mais un rythme décousu par l’irruption du théâtre et de la voix parlée parmi le chant et les corps en mouvement. Pour le dire autrement : cela ne danse pas assez. Quand cela danse, en revanche, il se passe quelque chose, c’est tout autre chose. Le kabuki su-odori fascine par ses mouvements d’éventails argentés comme de la tôle ondulée, comme des conques de coquillages, promptes aux envolées ou aux disparitions devant le visage, lorsque les danseurs sont de dos, et que la nuque apparaît comme sur une auréole plissée. J’aime la simplicité et la beauté du geste avec lequel la vieille dame relève la bande de tissu qu’elle traîne et fait signe de s’essuyer les yeux. Il n’y a pas de signification à chercher, rien à attendre, juste une tranquillité qui berce et jamais ne nous endort – musique-bruitage de clapotis avec canards intermittents, comme celle que diffuse le réveil de Palpatine, et que j’apprécie ce soir-là pour la même raison que je la déteste le matin (ça me donne envie de les shooter à la carabine). C’est reposant, c’est tranquille, c’est beau.

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Plus beau encore, peut-être parce que plus mouvant (et il n’y a pas loin du mouvant à l’émouvant), la danse contemporaine – la danseuse contemporaine, pour être plus exacte car, si son partenaire, Kayvon Pourazar, se glisse bien à l’intérieur de la chorégraphie, elle, Julie Alexander, semble l’inventer spontanément. C’est tout son corps à qui il prend l’envie de se détourner, d’entrer en déséquilibre, de se maintenir ou de se relâcher. Même lorsqu’elle se jette à plat ventre comme un pingouin, c’est beau. C’est dire. Surtout que le passage de serpillère est habituellement ce que j’abhorre dans un certain type de contemporain. Julie Alexander peut se jeter à terre, ce n’est même pas éprouvant, le geste répété a une beauté désespérée, tranquille, il n’y a « plus d’espoir, le sale espoir ».


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Large jupe en jean tout d’abord, qui l’installe dans une Amérique désertique, j’imagine en Arizona, sans savoir pourquoi (je soupçonne l’association d’idée Tyler tyler – Liv Tyler- Arizona Dream, que j’ai détesté tout en admirant la beauté de l’actrice qui rejaillit ici sur la danseuse par le simple force du nom) ; elle la troque ensuite contre une robe qui a encore l’ampleur de la tenue des danseurs de kabuki su-odori mais se marie davantage à la retenue dont sont empreints leurs gestes ; robe que l’on imagine bien sur une gouvernante anglaise du XIXe victorien dans une famille puritaine, et qui est défaite, en même temps que les cheveux, remplacée par une pauvre jupe de tulle rose passé et des manches ballon bleues, imitation dégradée de la gouvernante comme de la princesse de bal. Le danser persiste à relever son corps de noyée, à le faire tenir debout en dépit du passé disparu. A la fin, la danseuse traditionnelle revient sur scène, en tenue de ville très sportswear, rejointe par le contemporain au piano miniature : pas besoin de recommencer, «you will see what you just saw », la danse d’hier n’en sera pas plus actuelle ni plus démodée, toujours autre par rapport à une danse contemporaine qui s’en détourne pour ne pas s’immobiliser dans la fascination.


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Les corps cunéiformes de Cunningham

[Théâtre de la Ville, vendredi 5 novembre, avec Palpatine]


[Pond Way, photo de Carol Prati]

Tous les danseurs sont sur scène, en vêtements amples, de voilages blancs, et font des dégagés ou des ronds de jambes. Mais là où un Forsythe impose un même épaulement qui fait de suite naître la puissance du groupe dans Artifact suite, Cunningham dispose ses danseurs en tous sens et brouille leur agencement par d’incessants changements de direction : cela grouille, comme les remous provoqués par des bestioles à la surface d’un étang. Par la suite, la danse ne cesse de se ré-agencer en groupes dont la disposition semble plus ou moins aléatoire (l’éparpillement est un effet difficile à atteindre si l’on veut éviter le fouillis sans pour autant faire apparaître une structure ; il y a tout une science du bordel organisé).

Pond way, grâce à son titre évocateur, fait apparaître des gerris (sauts bras et jambes écartés, comme l’espèce de cousin d’eau) et surtout des grenouilles plus vraies que nature, qu’on a l’impression d’entendre coasser tant elles bondissent bien en tous sens (quelques pas d’élans avec les bras sur le côté, comme sur les accoudoirs d’un fauteuil, qui se rétractent progressivement, jusqu’au saut proprement dit, à la réception duquel ils sont ramenés vers l’avant par-dessus tête). Ce doit être l’éclate, d’autant que, contrairement au classique, le temps n’est pas en l’air, on peut s’écraser joyeusement à l’atterrissage. Car l’espèce de saut de chat avec retirés simultanés des deux jambes existe bien en classique, cela s’appelait même un saut de grenouille pour moi mais le dictionnaire de la danse ne valide pas le terme (alors qu’il définit un « saut de bison » – ce serait l’image du milieu, si j’ai bien compris la description).

Tout ce petit monde grouille sur une bande son plutôt vague et clapotis (j’allais ajouter sifflements aussi, mais ça, c’était le nez de mon voisin, à qui j’ai demandé de se moucher avant la deuxième pièce ; manque de chance, le sifflement était indépendant de l’obstruction supposée de la narine ; heureusement, cela s’est moins entendu avec le piano). L’amusement se termine abruptement, après des diagonales de saut de biche ou assimilés, scène vide, juste le temps d’apercevoir sur la toile de fond un petit bonhomme en barque, que je n’avais pas remarqué – rideau.

 

A voir l’homme en académique jaune, plus tout jeune, évoluer au ralenti dans une douche sur une musique aussi minimale que l’éclairage, je me demande si Second hand ne désignerait pas la danse d’un interprète un peu usé. Mais le programme, chopé à la fin du spectacle en haut d’une armoire, m’apprend que c’est tout simplement à cause d’une « cheap imitation » de Satie, que John Cage a composée pour cause de droits d’auteur trop importants ; pour la peine, le piano et le saxophone sont flanqués d’un synthétiseur.


[Second Hand, photo de Linda Spillers ; des corps tous en coudes et genoux]

Le titre ne donne donc aucune clé d’entrée dans l’œuvre et à voir tous les petits bâtons de couleur qui ont rejoint l’homme-canari (dans cette compagnie, on porte l’académique sans peur et sans reproche), j’ai vite l’impression de voir bouger des idéogrammes. Autant il est amusant d’imaginer retrouver des pingouins dans Beach birds ou des grenouilles dans Pond Way, autant sans pierre de rosette pour stimuler l’imagination, on ne déchiffre pas grand-chose. Les corps deviennent alors des symboles cunéiformes indéchiffrables et les traits en eux-mêmes, pour variées que soient leurs combinaisons, présentent un aspect un peu monotone. Attitude sous toutes ses formes (quatrième devant, derrière, seconde), arches sur demi-pointes, triplettes et pliés… certes, les variations sont infinies mais elles provoquent la lassitude de l’indéfini. Les poses successives créent du mouvement mais pas toujours de la danse ; les danseurs ont beau évoluer en groupes, je me rends compte, lorsque cela arrive enfin, que c’est le contact entre eux qui fait défaut. Ce sont les liens qui se nouent qui nous interrogent, les relations protéiformes qui peuvent naître et se transformer sous nos yeux.


[Second Hand, photo d’Anna Finke]

Il y a quelques beaux moments lorsque des couples de forment où l’homme rattrape la femme dans toutes sortes de cambrés répétés. Mais la plupart du temps, je suis d’accord avec un commentaire entendu à l’entracte : c’est désincarné. Ce qui pose tout de même un léger problème lorsqu’il s’agit de danse, c’est-à-dire d’expression des corps. Visages fermés, mouvements arrêtés, détournés de l’autre : non seulement il n’y a pas d’ « âme » mais son absence est telle que le corps n’en est plus qu’à peine un, pris dans la mécanique du mouvement, à la limite de la machine. La neutralité des interprète était voulue par Cunningham ; j’avais lu avec intérêt le numéro de Danser qui lui a été consacré à sa mort, et trouvé stimulant l’utilisation du hasard comme le refus du sentimentalisme. Mais c’est une chose de débarrasser le mouvement de tout lyrisme pour le faire valoir en lui-même, c’en est une autre de le le séparer du geste et des interprétations qu’il peut susciter. La technique classique revue par Balanchine qui l’a coupée des arguments au service de laquelle on la mettait, ne contraint pas ma propension à l’interprétation. Au contraire, elle est stimulante et l’abstraction des ballets n’a rien d’aride. Tout se passe comme si le génie de Cunningham tenait à la légende, non pas tant à la sienne qu’à celle qu’il donne à ses pièces. En son absence, l’œuvre est moins abstraite que conceptuelle, et il vaut mieux qu’elle soit justifiée par un discours qui lui était extérieur pour être appréciée. Je crois que c’est fondamentalement ce qui me gêne chez Cunningham et explique pourquoi j’apprécie davantage des pièces entourées d’indices interprétatifs.

 

 

Dans Antic meet (belles photos à aller voir ), ils sont incorporés à la pièce elle-même. Sans qu’on puisse trouver un sens à l’ensemble, des saynètes se suivent, chacune avec un trait d’humour lié à une bizarrerie qui lui est spécifique et réside souvent dans le costume. On trouve ainsi un homme-chaise, qui offre en pas de deux une assise confortable à la jeune fille apparue par une porte (sans mur, comme dans un tableau de Magritte) ; des danseurs avec haut à cerceau (un peu comme les tutus de The vertiginous Thrill of exactitude mais en miniature) ; des jeunes filles en tablier ou en boule-robe à fanfreluches, qui semblent habillées avec les rideaux de leur tante (j’avais lu « Auntie meet » et avait décidé que tout se passait dans une maison familiale du sud des États-Unis) ; ou encore un cambrioleur-lutin coincé dans un pull multi-manches (ce qui est angoissant dans la nouvelle « N’accusez personne » de Cortázar est ici du plus haut comique). Les costumes sont revêtus par-dessus des académiques noirs et les danseurs-note animent ainsi la partition avec des dissonances humoristiques – un amoureux éploré de repartir la tête dans son pot de fleur.

C’est grinçant mais comme j’entends derrière moi, « au moins, ça a du sens » : le partitif est preuve que le spectateur n’attend pas une pièce à thèse ou à argument avec un sens bien déterminé, simplement une danse qui puisse mettre leur esprit en mouvement et s’amuser avec des sens possibles, à défaut que les leurs aient été émus.

 

[Second Hand, third time, Anna Finke]

Contente d’avoir découvert ce chorégraphe, je me contenterai justement de ce que j’ai vu, sans éviter ses œuvres mais sans chercher non plus à assister à des soirées qui lui soient entièrement consacrées.