Vœu pieux : tourner mes billets avec plus de concision sans pour autant que la pensée y tourne court. Peux toujours courir, je crois.
Des brèves de cinéma qui ne deviennent pas desséchées comme des dépêches AFP à la longue : Vu au cinéma, un blog de critiques totalement subjectives au format post-it. Ce Manuel Vaïda ne semble pas payer de mine avec ses grimaces qui rappellent les vignettes de Télérama, mais il pourrait bien avoir un ticket de votre part. « Ne mâche pas. Ne déflore pas. N’en rajoute pas. » Tout ce que je ne fais pas.
Il n’est pas donné à tout le monde d’avoir une plume qui lui permet d’écrire de façon précise et complète sans en coller une tartine.
J’aime bien tes billets longs, même si je ne les commente pas souvent (je souffre du « syndrome Facebook », j’ai tendance à me contenter de cliquer en ce moment… J’aurai jamais du accepter d’y mettre virtuellement mes pieds.).
Ceci dit, j’aimerai bien être concise également sans que mon propos soit pauvre. Je n’arrive qu’à être concise pour l’instant :/
J’aime bien prendre le temps (de lire, d’écrire), j’aime les tours et détours, surtout de la pensée. Exercice de style intéressant toutefois (« Vu au cinéma ») mais très vite lassant. Trop civilisation zapping à mon goût… On en crève, un peu, non ? Rêver d’une conversation silencieuse, qui durerait des heures et se passerait uniquement avec des regards… Voilà, j’aime ce genre de trucs. A force d’efficacité, toucher du doigt l’inhumanité. Et puis, je partage trop le désir d’Hugo Pratt, « le désir d’être inutile ». Vous oseriez poser la question à quelqu’un : « A quoi tu sers ? » OK, je vais le faire sur Facebook, tiens, je vous raconterai… 😉
Bolets >> D’où avez-vous poussé ?
Lluciole >> C’est terrible le zapping blog. On souhaite que chaque lien sur lequel on clique ait été mis à jour, et dès qu’on tombe sur un nouveau post, on a la flemme de le lire.
Concise vs prolixe : on échange pour un temps ?
Anne D >> Palpatine me l’a déjà posée en riant, et je lui ai répondu, à rien, évidemment.
Pas spécialement partisane du zapping, que je pratique pourtant les jours d’humeur grumpf grumpf, mais j’aimerais trouver un contrepoids, histoire de ne pas m’enliser dans l’énervement que ne manque pas de suscité la totalité qui échappe toujours.
Ah j’ai pas la flemme de lire ! Juste celle de commenter (aussi souvent parce que je ne suis pas satisfaite du commentaire)
Au contraire, mes études m’ennuient tellement en ce moment, que je cherche toutes sortes d’escapades stimulantes ou distrayantes qui retarderaient le moment fatidique : la relecture de mes cours soporifiques.
Et puis, en dehors de ma chasse de cet ennui-poison, j’aime lire un texte long (ça dépend des jours bien sûr, pour le zapping-blog, je vais du côté des blogs-bd), même si ça me détruit la vue (je suis censée arrêter l’ordi ou limiter au maximum… le temps que mes yeux se rétablissent, mais c’est impossible), il m’arrive souvent de regretter qu’un texte soit trop court. On a à peine le temps de s’immerger.
Concise/prolixe, on échange si tu veux (ou est-ce déjà fait ? :))
Blog-addict. Avec Melendili, on se refile les adresses de nos trouvailles comme des camés échangeraient les bons plans de leur dealer.
Long ou court, ça dépend de mon humeur. Il est vrai qu’il est parfois bon d’avoir le temps de devoir le prendre, de ralentir – ce à quoi n’invite pas la brièveté.