Films 2022

Janvier : Madeleine Collins (ciné), En attendant Bojangles (ciné), The Trial of the Chicago 7 (Netflix), Annette (ciné), Sybil (TV), Belle (ciné), Twist à Bamako (ciné), La Place d’une autre (ciné)Février : Une jeune fille qui va bien (ciné), Crazy stupide love (Netflix), Passing (Clair-obscur sur Netflix FR), The King (Netflix)Mars : Viens, je t’emmène (ciné), Belfast (ciné), Le Chant du loup (Netflix), The Dig (Netflix)Avril : En corps (ciné) / Mai : Polisse (TV), Downton Abbey II (ciné) / Juin : Au poste (VOD) / Juillet : I’m your man / Ich bin dein Mensch (ciné), Decision to leave (ciné), Tempura (ciné)Août : American Psycho (Netflix), Bolshoi (Amazon Prime) / Septembre : Plan 75 (ciné), Point d’équilibre (Amazon Prime), Premier contact (Netflix) / Octobre : Prisoners (Netflix), Radioactive (Amazon Prime) / Novembre : What we do in the shadows (VOD), Chat noir chat blanc (Netflix ?) / Décembre : Armageddon Time (ciné) / Casino (Netflix) / Get out (Netflix)

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Le premier constat du bilan ciné de l’année, c’est que je ne vais plus beaucoup au cinéma. Celui de Roubaix ne passe que des films très populaires, presque toujours en VF (un blockbuster, ça se voit en VO, déso pour le snobisme). Aller au cinéma implique donc de se rendre à Lille, le temps de trajet se rapprochant dangereusement de la durée du film ; la tentation des plateformes de streaming est alors grande. Mon abonnement virant au mécénat, j’hésite depuis des mois à résilier ma carte UGC, mais j’ai à chaque fois l’espoir de retrouver la motivation de sortir davantage (et la carte UGC, c’est aussi l’assurance de pouvoir faire pipi comme on veut quand on est en ville).

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Quelques tendances :

  • Un début d’année marqué par Virginie Efira dans Mademoiselle Collins, Bojangles et Sibyl.
  • De judicieux choix de midinette : Timothé Chalamet dans King, mais surtout Eddy Redmayne dans The Trial of the Chicago 7 (très bien rythmé, des répliques au cordeau) et François Civil dans Le Chant du loup (avec Paula Beer en prime).
  • Quelques bons films français (si, si) : Le Chant du loup précédemment cité, mais aussi Polisse et Viens, je t’emmène.
  • D’émouvants noirs et blancs avec Passing et Belfast.
  • Toujours un œil tourné vers l’Asie : excellent Decision to leave, Tempura tout à fait dispensable, Plan 75 perturbant et émouvant (une dystopie sans effet spéciaux, qui colle quand même des frissons dans le dos : pour ne pas s’effondrer sous le poids de sa population vieillissante, la société japonaise propose aux personnes de plus de 75 ans de se faire euthanasier, contre un petit pactole à dépenser auparavant et un suivi téléphonique… qui vont justement rattacher à la vie l’héroïne qui s’était résolue à se la laisser ôter).
  • Des films clairement dispensables : j’ai déjà cité Tempura mais la palme revient à Radioactive, biopic le moins rythmé de l’histoire.
  • Des tentatives pour partager l’humour du boyfriend : Au poste, What We do in the Shadows, Chat noir chat blanc. Même si j’entrevois en quoi ça peut être drôle, rien à faire, ça tombe à plat pour moi ; je trouve ça poussif. Hors comédie romantique (comment ai-je pu passer à côté de Crazy Stupide Love si longtemps ?), il me faut des parades d’intelligence – traits d’esprit, ironie – quand lui affectionne la simulation de l’idiotie pour souligner la bêtise ambiante et s’amuser de son absurdité. Je suis beaucoup plus réceptive à ses découvertes en matière de thriller (Prisoners, Get out) et science-fiction (engouement pour Premier contact, avec questions de langage et paradoxes temporels).
  • Si je devais n’en retenir qu’un, sans hésitation : I’m your manIch bin dein Mensch en VO.