Ciné, cuvée 2019

(Je n’aurais pas pensé que je galérerais autant pour faire cette mosaïque. Les affiches enregistrées sur Allocine ne sont pas d’une format standardisé…)

J’aime toujours les récap ciné annuels de Bladsurb etZvezdo. Leur dépouillement : les noms de films sont énumérés, les plus marquants sont en gras, des + et des – chez Bladsurb, une parenthèse occasionnelle comme prise de note chez Zvezdo. La comparaison : quels films n’ai-je pas vu, quels films avons-nous en commun, tiens, c’était cette année, celui-là, je l’avais presque oublié.

Je me situe assez mal dans le temps et mes repères tendent à se faire de plus en plus flous : est-ce que je connaissais Palpatine à cette époque ? cela fait dix ans à présent ; est-ce que je bossais déjà là où je bosse – depuis six ans ? Les gens qui peuvent dater un souvenir à la volée m’épatent toujours ; j’ai beau en avoir appris des centaines par cœur en prépa, je n’ai pas la mémoire des dates. Le temps passant, de plus en plus dense et rapide, j’ai décidé cette année que je m’appliquerai davantage à l’apprécier comme on apprécie en connaisseur : en connaissant-devinant-retrouvant l’origine des choses. Je vais commencer à dater, et à me retourner sur ces dates ; regrouper, rassembler, les chroniquettes par mois, les bilans par années, pour essayer de me situer ; apprécier, comme on apprécie la distance.

Ciné, cuvée 2019 : 45 films (à peu près, je ne sais plus trop ce que j’ai vu fin décembre et début janvier).

Mes coups au cœur :

Quelques tendances et thématiques :

  • des comédies feel good, toujours, parce que c’est la vie (je reverrai avec plaisir Premières vacances, Yesterday, Notre-Dame),
  • un entraînement à être une bobo humaniste approuvée par Télérama (Les Invisibles, Sorry We Missed You, Les Hirondelles de Kaboul, Hors Normes, Papicha, Les Misérables),
  • de belles fresques familiales venues d’Asie (Une affaire de famille, Les Éternels, So Long My Son)
  • Camille Cottin, que j’aime décidément beaucoup : Premières vacances, Le Mystère Henri Pick, Les Éblouis.

Je peux aller voir (je pourrais, je suis allée voir) un film simplement parce qu’ils y sont : Camille Cottin (cf. ci-dessus), Saoirse Ronan (les filles au long visage, décidément), Adèle Haenel (même si Le Portrait de la jeune fille en feu n’a pas pris pour moi la même importance que pour d’autres), Louis Garrel (mais est-ce encore une bonne idée ? plus un acteur de ma vingtaine que de ma trentaine), Anaïs Demoustier (je commence à me lasser), Stacy Martin (tellement séduisante qu’elle commencerait à m’agacer), Vincent Lacoste (le pote et l’acteur sûr – Amanda, Chambre 212), Nora Hamzawi (comme l’écrit Zvezdo : « Doubles vies (pas bon, mais avec Nora Hamzawi) »), Paula Beer (j’en suis amoureuse), Lucchini (will be Lucchini).

Et pour vous, ça donne quoi ? (Particulièrement curieuse des films qu’on aurait en commun avec des ressentis différents.)

2 réflexions sur « Ciné, cuvée 2019 »

  1. Tu me fais réaliser que j’aime beaucoup lire les bilans ciné d’autres alors que je n’aurais pas l’idée d’en faire moi-même parce que je crois à tort que ça n’intéresserait personne – peut-être aussi parce que j’évoque mes coups de cœur au fur et à mesure sur le blog. L’exercice de vue globale est pourtant bien différent…

    Nous n’avons que deux films en commun sur toute ta liste ! J’ai très récemment vu le dernier opus d’Avengers et l’ai beaucoup aimé à ma grande surprise, alors que je n’en peux plus des films Marvel et de leur tiédeur prémâchée insipide. Je crois que mon changement d’opinion tient à cette exclamation que j’ai eue au visionnage : « Mais en fait, si tu regardes ça comme si tu lisais un comic, pour les « boum » et les « pow », ça passe tout seul ! »
    L’autre est Parasite que j’ai énormément aimé par sa cinématographie principalement – je n’aime pas tout de Bong Joon-Ho, j’ai du mal à accrocher lorsqu’il tire trop vers le conte, mais pour ce film-ci j’ai trouvé que l’exercice était très réussi !

    1. Mais oui, mais oui, l’exercice du bilan ciné annuel est très différent d’un compte rendu – bien plus ludique et facile à écrire, en plus ! *wink, wink* (L’illustration a été prise de tête, en revanche : les affiches, récupérées sur Allocine, n’avaient pas toutes la même taille et ça a été un casse-tête pour créer la mosaïque. Il y a eu des coupes sauvages sous Photoshop. ^^)

      Pour Parasite, c’est d’abord l’affiche qui m’a attirée, avec les bandes noires sur les yeux, et l’aspect *Dix petits nègres* du huis-clos. Aucun préjugé sur le réalisateur pour m’arrêter – je n’ai pas vu ses autres films. C’est fair-play de ta part d’avoir laissé sa chance à ce film alors que tu n’aimes pas Bong Joon-Ho ; je te reconnais bien là !

      Pour Avengers, mais carrément ! Les « boums » m’indiffèrent un peu, mais je kiffe les saillies d’humour qui suivent – les petites phrases cinglantes pleines d’ironie ou d’autodérision, qui sont mon pop-corn à moi.

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