Ce n’est pas pour rien qu’on habite Versailles.

     L’année dernière on avait déjà eu La Bruyère et sa Cour.

Cette semaine, je vous propose :

         en philo : « Peut-on ne croire en rien ? » ou comment par ces quelques mots « Et le cynique ? Et le libertin ? » une khôlle peut devenir une colle.

         en histoire : « La religion catholique dans la société et les débats politiques français de 1870 à 1914 »

 Et Dieu dans tout ça ?

Bon courage !

          Le premier janvier, outre un comatage général et un abus de sms tous plus originaux les uns que les autres, se marque par un ensemble de déclarations quelque peu surréalistes auxquelles il convient de ne pas croire soi-même. Elles énoncent une quête vers un idéal incertain, d’autant plus incertain que l’année commence généralement par une exception, minuit ayant la mauvaise idée de faire basculer 2006 dans 2007 en pleine fête. Encore une dernière clope / un dernier gâteau / une dernière bière australienne (personne n’est visé, mais tu peux toujours réagir^^)…
          Les bonnes résolutions sont tout sauf des résolutions. La seule résolution vraiment bonne serait de décider de tenir ce qu’on appelle communément ses bonnes résolutions. On les tient comme on peut : en laisse, mais plus souvent à distance.

          Je passe sur les bonnes résolutions classiques  [telles que : arrêter de boire / fumer / grignoter ; faire du sport et travailler. Sain idéal de vie.] pour m’arrêter sur celles de l’hypokhâgneux.
Chaque semaine  [chaque semaine, hein, chaque jour est inimaginable même pour un auteur de science-fiction], je vais à coup sûr et dans la plus grande joie non dissimulée :

         Recopier trois pages d’un grand classique dans un carnet qui deviendra ma bible de chevet (parce que la bible de bureau, c’est le Gaffiot) afin d’améliorer mon style et par la même occasion ma culture littéraire. Au bout d’une centaine d’extraits, les effets commencent à se sentir. Dixit le tueur d’ange. Sic ! –> sick.

         Apprendre trois (oui, on fait dans la Sainte Trinité) pages des Mots latins pour pouvoir comme le vates lyricus pouvoir jeter ses lumières à 7h du soir un lundi en S 309 en déclarant que, bien évidemment, aper, aperi, n , c’est un sanglier. Et accessoirement emprunter un peu de vocabulaire à Shakespeare et Goethe.

         Apprendre mes leçons au fur et à mesure. Là pour le coup, j’aurais aimé pouvoir continuer la Trinité, moins nombreuse.

         Lire un roman. Misérables : mot compte triple.

         Lire un ouvrage critique. Les lectures à haute voix de morceaux choisis au CDI n’ont pu qu’aiguiser ma curiosité pour les Figures de G. Genet.

         Aller au cinéma, puisqu’il faut garder une vie. Charmante accroche de la prof de latin à une semaine du concours blanc et qui a bien failli la faire lapider à coup de gaffiots de poche.

         Me tenir au courant de l’actualité. Autre que l’actualité de la danse ou celle d’il y a cinquante ans.

         Ne pas oublier de dormir. Et racheter du mascara pour rehausser l’anticerne.

Je soussignée, mimylasouris, m’engage à tenir ces bonnes résolutions à la condition express que l’on m’octroie un retourneur de temps.

        Au milieu des années, de la santé, du bonheur des saoulards, je nous souhaite donc bon courage, ainsi qu’une pensée émue pour les étudiants en fac qui doivent réviser leurs partiels pendant les vacances *plaisir sadique de l’hypokhâgneux qui a passé son concours blanc avant les vacances*

Appelez-moi Rouletabille

There are some days, you tell yourself it’s good, there’s gonna be other days.Different other days.

      C’est officiel, je hais non cordialement les marches du lycée. Le contentieux est particulièrement fort avec celles de la cantine, que je considérais pourtant jusqu’à présent avec une relative clémence au regard de leur position antérieure à celles du bâtiment scientifique qui m’achèvent chaque jour.
      Alors que je descendais ces fameuses marches, je n’ai même pas glissé mais je me suis retrouvée à faire un roulé-boulé sur les marches, un peu comme les gamelles effet boule de neige au ski. Surtout que dans ces cas là, on se voit tomber. On voit la marche qui se rapproche au ralenti, comme dans les films –sauf qu’en général c’est pour une cascade héroïque ou un baiser, ce qui est autrement plus attractif. On a le temps de se dire Oh non, non, je veux pme casser la gueule. Surtout qu’en tombant en avant, tu ne retombes pas sur ton postérieur. (Douée en anatomie, je sais.) D’ailleurs fait étrange, j’aurais du tomber sur l’arrière-train, vu que le sac à dos aurait du jouer en corrélation avec la pesanteur. M’en fous, après-demain, je ramène mon Gaffiot. Un peu d’ordre dans ce monde de brutalité *chuis une vraie adepte de Lindt oui. Leur chocolat pâtissier est autrement meilleur que le Nestlé* Résultat des courses du riz au lait au chocolat : un avant-bras éraflé malgré la couche de protection pull-manteau <presque aussi poétique qu’une couche de sédiment de géologie africaine, non ?> et une bosse qui selon le point de vue apparaît soit comme un deuxième genou, soit comme une ébauche de mollet de l’autre côté de l’axe du tibia.
       Heureusement, voyons le point positif de la chose, ce n’était pas une heure d’affluence, donc pas de regard moqueur pour cette cascade de haut bas vol – <dash power !> juste un visage effaré. Et d’avoir la tremblote jusqu’à poser mon séant sur une chaise de la cantine. Réjouissons-nous, les carottes rendent aimables, peut-être un jour arrêterai-je de ma plaindre. Ou peut-être pas.

 

[Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas.]
[Encore heureux.]

Cher Père Noël,

Je serai très raisonnable cette année, je ne demande qu’un malheureux

retourneur de temps

[…]

[ Time goes back so slowly so slowly ] 

[…]

° Qui est assez vicieux pour penser qu’une fois le retourneur en poche, j’en profite pour revenir en arrière et demander d’autres cadeaux ? C’est pour un usage strictement professionnel. 

°  HP a de beaux jours en HK… entre le phénix de Mallarmé, les Hermione en puissance et la séduction potterienne, mon coeur balance !