Jamais 2 sans 3 ou les plus courtes sont les meilleurs, Bridget Jones Baby balance, comme son héroïne entre Patrick Dempsey et Colin Firth – comme d’hab’, a-t-on envie de dire, sauf que cette fois, il est au moins autant question d’ADN que de coeur puisque Bridget ne sait pas duquel elle est enceinte. Du coup, malgré quelques bonnes répliques et une caricature fun des petits jeunes en hipsters, je trouve ça tout de suite moins drôle (même s’il ne faut pas occulter que les deux premiers films étaient déjà moins drôles que les bouquins). Ce qui était mignon à 20 ou 30 ans l’est nettement moins à 40 ans, où la loose botoxée commence à virer au pathétique. À force d’être vu et revu, cela ne ressemble plus à grand-chose. OK, c’est haut en couleurs, on ne s’ennuie pas, mais tout de même, ce bordel, ça commence à être fatigant et on espère ne pas en être là dans 10 ans. Alors on rit encore un peu, oui, mais parce que ça craint. Bien plus que le pull-renne de Noël qu’on retrouve en forme de clin d’oeil à la fin du générique (de la salle blindée, j’ai été la seule à en profiter).