Parris

Tours Eiffel empilées

 

Le Paris de Martin Parr, ce sont les petites tours Eiffel que l’on achète mais que l’on ne photographie jamais et surtout, surtout, les touristes qui achètent lesdites petites tours Eiffel. Ce sont les mêmes qui photographient le Louvre au bout de leur smartphone, quand ils ne photographient pas les gens qui photographient le Louvre au bout de leur smartphone, à la Martin Parr. Zut, on s’est fait avoir, il nous a eu, Palpatine et moi. Mais comment ne pas aimer se faire épingler par Martin Parr ? There is only one thing in the world worse in the world than being talked about, and that is not being talked about. Tous les mêmes, souligne la tendre ironie du photographe. Oui mais, tous dignes d’attention. Et de dérision.

 

AuLouvre

 

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Vous ne vous étiez jamais demandé ce que ça fait d’être une petite tour Eiffel ou un gadget lumineux posé à même le sol ?

Un illustrateur en or

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Violet et plein de gravures qui passent très bien à la reproduction, il me faut le catalogue de l’expo.

 

Gustave Doré, je l’associais rapidement au conte : un chat botté, une barbe bleue et vas-y que je t’oublie. L’artiste hyperactif et touche-à-tout s’est pourtant illustré dans des genres très différents, que le musée d’Orsay s’attache à nous faire découvrir dans une exposition mal fagotée mais réjouissante. Mal fagotée : les thématiques se marchent sur les pieds, les panneaux mentionnent des tableaux vus deux cents mètres auparavant et les débuts de l’artiste apparaissent en seconde partie, après les salles thématiques du rez-de-chaussée, plus ou moins bien taillées pour faire entrer en vrac tout ce qui nécessite une grande hauteur sous plafond. Mais exposition réjouissante : par les œuvres exposées, bien sûr, mais aussi l’enthousiasme des organisateurs de l’exposition, qui se sont amusés à chercher une police imitant la texture des gravures et à trouver des parallèles avec le cinéma – que Slate a eu la bonne idée de reprendre (Melendili et moi attendons toujours la gravure qui attestera des origines dorées de Chewbacca – Barbe-bleue ? Slate penche pour le Chat botté mais je ne suis pas convaincue).

 

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Barbe-Bleue, l’ancêtre de Chewbacca ? Il est assez poilu pour.

 

La Bible, un conte comme les autres ?

J’ai un petit instant de surprise en découvrant que Gustave Doré a illustré la Bible. Est-ce un livre que l’on peut illustrer ? Je me reprends en me rappelant que ce n’est pas l’iconographie religieuse qui manque dans l’histoire de l’art mais vu les remous suscités à l’époque, façon caricatures de Mahomet, je me dis que je ne suis pas la seule pour qui le même sujet ne fait pas le même effet en peinture et en gravure. Il y a dans la gravure et le dessin quelque chose de plus familier que dans la peinture, quelque chose de plus prosaïque, qui ne semble pas particulièrement fait pour l’hagiographie. Mais peu importe ces préjugés, les anges de Gustave Doré tuent tout – the best angel ever, j’ai nommé Gabriel dans L’Annonciation.

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Cette apparition-disparition à la gouache blanche… Devant le tableau, l’œil aperçoit des traits blancs, qu’il distingue comme les plis d’une robe, avant de remarquer les ailes et de finalement voir l’ange. Un ange-fantôme. Il fallait y penser.

Il y en a aussi un paquet dans ses illustrations de Dante mais j’anticipe un brin.

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Grand tour littéraire

Le tour de l’Europe que faisaient jeunes gens de bonne famille pour parfaire leur éducation toute imprégnée d’humanités grecques et latines, Gustave Doré le fait à sa manière, en illustrant les classiques de la littérature européenne. Autant les effets de manche de Don Quichotte et les hyperboles gargantuesques me laissent assez indifférente, autant l’univers de Dante me fascine – La Divine Comédie risque de se retrouver très bientôt sur ma PAL (si vous avez une traduction à me recommander, n’hésitez pas).

Tournée dantesque…

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(Je verrais très bien cette gravure dans la photothèque d’Incitatus.)

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Si on va du côté parallèles ciné, je dois dire que cette gravure me fait penser à Harry Potter and the Half-Bood Prince, quand le héros est avec Dumbledore au milieu du lac verdâtre où se trouve caché un horcruxe.

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 How scary is that, Ron?

La palme de cette littérature « excentrique » revient aux Anglo-saxons, Poe en tête. Son corbeau a inspiré Gustave Doré bien après qu’il a dessiné la couverture du recueil de nouvelles ; on en retrouve la silhouette dans un ange noir. Petite pensée pour From the Bridge en découvrant une référence à Paradise Lost et surprise devant une vue des docks dickensiens : mais c’est Canary Wharf ! (Même si, d’après le GPS palpatinien, il s’agirait plutôt de Canada waters.)

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Dickens, es-tu là ?

Le Londres d’Oliver Twist n’est pas le seul endroit de l’œuvre de Gustave Doré où règne l’esprit de Dickens : une semblable verve satirique anime des caricatures très piquantes sur le communisme, les codes estudiantins ou encore l’histoire de la Russie (la réédition risque elle aussi de se retrouver sur ma PAL) et la peinture sociale transfère un peu de la misère des faubourgs londoniens à Paris, à l’époque de la Commune.

 

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Suite du règne d’Ivan-le-Terrible. Devant tant de crimes, clignons de l’œil pour n’en voir que l’aspect général. L’humour à la Tristam Shandy.

 

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Les embrasements de la Commune, au fond, et devant, cette silhouette qui fait ressortir toute la froideur…

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L’Enigme ou la Commune façon Khnopff. Oui, mon ange, la mort (de l’idéal) fait partie du mystère de la vie.

 

Au final, l’exposition est pleine de surprises et de déjà-vu : l’œuvre de Gustave Doré fait si bien partie de l’imaginaire commun qu’on méconnaît son influence originale – le paradoxe de l’illustrateur.

 

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N’auriez-vous pas dit vous aussi que La Ronde des prisonniers était un tableau de Van Gogh ?

 

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Bonus hors-sujet : un tableau dont le commissaire d’exposition ne savait visiblement que faire, accroché au début de l’exposition comme amuse-bouche. Il me fait penser à ce conte où deux oiseaux font voyager une grenouille en portant dans leur bec la branche qu’elle a mise dans sa gueule – et que, bien sûr, elle ne peut s’empêcher d’ouvrir.

Le surréalisme et l’objet

Le surréalisme et… objection, votre horreur

Quand j’entends surréalisme, je pense Dali, Magritte, Man Ray. Chirico ? Je l’oublie volontiers. Giacometti ? J’ignorais totalement qu’il avait eu une phase surréaliste et je pense que je continuerai à l’ignorer, même si sa Boule suspendue (fendue comme une pêche, en amazone sur une pirogue-banane) a mis du monde en émoi. Duchamp ? Un peu surréaliste, comme classement. Le surréalisme n’était manifestement pas à entendre au strict sens du mouvement artistique (pour autant qu’un mouvement artistique puisse être strictement défini – ça ne marche généralement que dans les manifestes, ce genre de choses). Le centre Pompidou en a profité pour nous sortir tout un tas d’artistes contemporains, qui ont pour certains pris le désir, l’inconscient, le mystère et l’humour des artistes surréalistes au premier degré : bites, couilles, n’en jetez plus, je mouille. S’il y a à boire et à manger, cela n’a pas la même classe qu’à l’exposition internationale du surréalisme de 1960 où des figurants banquetaient autour d’un corps fort appétissant.

 

Le surréalisme, cet obscur objet du désir

Il y a quelques années, je me serais lancée sur l’objectivation du sujet (souvent morcelé, parfois entier sous forme de poupée), le sujet de l’œuvre et l’objet de l’art mais, mes tics khâgneux s’estompant, je me suis bornée à observer que les objets qui m’ont plus dans cette exposition se situent quelque part entre la sculpture et les ready-made de Duchamp : ce ne sont pas des produits traditionnels de l’art mais ce ne sont pas non plus des objets du quotidien introduits au forceps dans le monde de l’art – l’intérêt desquels s’évanouit sitôt qu’on a admis leur présence. Ce ne sont pas davantage des échantillons de brocante, ficelés à la va-vite par un discours qui détourne l’attention au lieu de détourner l’objet. Aucun déballage, ni marchand ni un anatomique : ces objets n’ont aucune théorie à nous vendre et ne cherchent pas à choquer car ils sont là pour surprendre (ce qu’ont justement manqué quelques artistes contemporains). Le surréalisme surprend le réel – dans ce qu’il a de moins réaliste. C’est une des plus belles manières qu’a l’art de désirer la réalité, l’éloignant constamment pour pouvoir à nouveau la prendre de plein fouet (parce que bon, un porte-bouteille, même étiqueté art par Duchamp, ça redevient rapidement un bout de ferraille sans intérêt).

 

Sur les étagères de mon musée imaginaire

 

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Man Ray, Ce qui nous manque à tous : inspirer une dose quotidienne de poésie (ou juste faire des bulles de savon).

 

 

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Qui de Picasso ou de Marcel Duchamp a eu l’idée ? Le premier l’inscrit dans la lignée de ses épures de taureau, le second (vu en premier) m’a davantage fait rire : dans les petits carrés, on voit bien le futur maillot jaune prendre le taureau par les cornes et enlever la dernière montée.

 

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Comment se fait-il que je n’ai jamais cette magnifique lavallière sur une couverture de Maupassant ? (Un collier en perles de cheveux confirme la tendance des cheveux autour du cou.) Photo empruntée ici.

 

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Oscar Dominguez, Pérégrinations de Georges Hugnet. J’aime bien cette concaténation d’hier et d’aujourd’hui d’avant-hier.

 

Tableau de fromage, sous cloche

Ceci est un fromage. De l’humour de souris.

 

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Meret Oppenhaim, Ma gouvernante (est une dinde). C’est bon, très bon. Je ne peux pas m’empêcher de me demander si le choix de cette œuvre pour l’affiche a un quelconque rapport avec le fait que le parvis du musée nique les talons comme peu d’endroits à Paris. Mais je dois être trop bourgeoise : le bobo, lui, n’a pas ce problème, il vient en Converse. Quant au touriste, sauf bobo, il ne vient pas du tout (c’est le seul musée, je crois, où je ne vois jamais de groupes de Japonais).

 

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Dali, La Vénus aux tiroirs. Ça, c’est de l’épithète homérique.

 

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Man Ray, La Vénus restaurée ou la restauration comme prétexte au bondage.

 

Un visiteur qui a fait plein de photos.
Le dossier (pédagogique) de l’exposition

Le roman d’une garde-robe

Quoiqu’illustre inconnue, Alice Alleaume constitue un excellent fil directeur pour l’exposition du musée Carnavalet consacrée à la mode parisienne de la Belle époque aux années 1930 : Alice est une élégante qui collectionne robes et accessoires avec « un goût très sûr » (admirez l’ingéniosité du commissaire d’exposition pour présenter au visiteur les robes non griffées) mais aussi et surtout fille d’une couturière et première vendeuse chez Chéruit, une maison aujourd’hui disparue mais qui, à l’époque, a pignon sur la place Vendôme, tout comme Worth, où travaille sa sœur. Inclus dans une ribambelle de maisons dont on s’amuse à trouver celles qui ont survécu (Lanvin, Cartier…), ces noms qui ne nous disent plus grand-chose ont le mérite de nous plonger sans a priori dans le monde des maisons de couture et dans la vie de leurs employées aussi bien que de leurs clientes. C’est d’ailleurs l’une des premières choses qui nous surprennent, avec O. et Palpatine : il ne semble pas y avoir une grande différence sociale entre Alice et ses clientes. La vendeuse a visiblement les moyens de se constituer une garde-robe made in place Vendôme et, toute jeune, apprend l’anglais pour répondre aux besoins d’une clientèle en grande partie étrangère – américaine, notamment. Sans légende, le tableau figurant la sortie des employées des maisons de couture semblerait représenter celle d’un salon.

Carnets de vente, listes de clientes, lettres de commandes, répertoire des modèles déposés avec des échantillons d’étoffe pour lutter contre la contrefaçon (mais tout le monde ou presque sait coudre à l’époque, non ?), photographies des essayages, gravures des magazines de mode… contre toute attente, c’est la documentation qui se révèle la plus intéressante. Les carnets de bal me laissent rêveuse : nul doute qu’aujourd’hui, ces feuillets accompagnés de crayons miniatures seraient à l’effigie d’Hello Kitty. La liste des danses, à côté desquelles on inscrivait le nom de chacun de ses cavaliers, donne une tout autre idée de la fête, organisée, cadrée – terriblement prévisible, penserait-on aujourd’hui, mais alors peut-être terriblement excitante pour cette raison même. L’exposition donne également vie au livret ouvrier, qui jusqu’à présent n’existait que dans mes cours d’histoire de khâgne. Cette espèce de carnet de correspondance porte les traces de la vogue anthropométrique : on apprend ainsi que la mère d’Alice avait le front « haut », le visage « ovale », le menton « rond », le nez « moyen » et la bouche « moyenne ». « Je serais complètement déprimée si on me décrivait comme ça », observe O. Plus réjouissantes, les illustrations de Sem à la limite de la caricature ; celle sur l’essayage des feutres ne dépareillerait pas dans Monsieur.

La soixantaine de modèles et la centaine d’accessoires exposés suscite moins l’admiration que l’étonnement et la curiosité : que devient la cage thoracique comprimée dans cette robe corsetée ? Ah, c’est à cela que ressemble une plume d’autruche ! (Cela vieillit fort mal.) Ce qui saute aux yeux, surtout, c’est le contraste entre les robes corsetées de la Belle époque et les drapés amples simplement retenus aux hanches des années 1920. Comme dirait O., « tu t’es fait suer pour avoir une taille fine et, au final, ça ne sert à rien, on ne le voit même plus ». Passé l’étourdissement suite à l’abandon du corset (trop d’oxygène d’un coup), on a dû se rendre compte que ces robes ne ressemblait pas à grand-chose et des coupes un peu plus cintrées réapparaissent à la fin des années 1930. On y est !

« Le roman d’un garde-robe » est une exposition fort bien conçue, jusqu’à la typographie des titres des cartels… Une fois n’est pas coutume, je n’ai pas attendu les derniers jours pour y aller : si jamais j’ai éveillé votre curiosité, vous avez jusqu’au 16 mars pour la visiter.

À lire : le dossier de presse 
À voir : quelques photos

Le corps ludique

Autoportrait

Autoportrait d’Erwin Blumenfeld. Tout est dans le nez – il faut en avoir, pour réaliser de tels montages.

 

Erwin Blumenfeld, c’est un peu Man Ray en moins mystérieux, plus ludique et sensuel. Ses photographies fourmillent d’inventivité, qu’ils s’agisse de trucs relevant de la mise en scène (éclairage particulier, corps recouvert d’une étoffe de soie mouillée, miroir démultiplicateur…) ou de techniques de traitement photographique (solarisation, montage, superposition de multiples négatifs, peinture sur le tirage…). Ces manipulations argentiques, qui entraînent tout un tas de trouvailles, ont un charme que n’ont pas les photomontages numériques. En effaçant les traces lors de la fusion de deux images, Photoshop chasse le fantôme d’une présence que l’on devine dans les photos issues de négatifs multiples : une colonne, là, dans une cathédrale qui a connu bien des passages depuis ; le visage, ici, sur un mur peut-être détruit aujourd’hui mais qui conserve la beauté de cette femme vieille à présent, sinon morte – corps, es-tu là ?

 

Portrait à la Fresco

Portrait à la Fresco

 

La cathédrale de Rouen

La cathédrale de Rouen devenue orgue

 

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La délicatesse de cette dentelle florale en fait ma photo préférée de l’exposition (elle n’était pas orientée dans ce sens, en revanche).
Blumen feld, un champ de fleur.

 

Il n’y a pas que l’aura passée de l’œuvre ; il y a aussi la beauté de corps magnifiquement présents sous l’œil d’Erwin Blumenfeld. Ses photographies finissent par constituer un blason du corps féminin, d’autant plus sensuel que ses lignes s’approchent de l’abstraction – j’imagine que c’est le grain de la photographie, proche du grain de la peau, qui fait tenir ce paradoxe. Et l’humour discret d’un touche-à-tout qui touche toujours aux corps en s’amusant, loin d’un érotisme sérieux et énigmatique.

  

Des fesses christiques, il fallait le faire, quand même !

 

Seins et chair de poule

Ça ne vous donne pas la chair de poule ?

 

Seins sabliers

Ces seins sabliers ne faisaient pas partie de l’exposition mais comment résister ?

Et hop que je te compose, décompose, recompose le corps (souvent en jouant sur la symétrie et l’opposition/complémentarité face-profil, comme dans son autoportrait, plus haut). 

Ce visage-masque morcelé me fait penser à Noire et blanche de Man Ray.

 

Buste dans de la soie mouillée

Dans de la soie mouillée

 

Lisette, petit corps blanc sur fond noir

 

Après des salles consacrées aux dessins et collages, aux portraits et autoportraits, aux nus puis à l’architecture et à la politique (avec un photomontage apparemment célèbre d’Hitler, que je ne me souviens pas avoir vu dans les manuels d’histoire, pourtant friands de ce genre d’image), l’exposition se termine dans une explosion colorée avec les photos de mode qui ont fait la couverture de Vogue et de Harper’s Bazaar.

 

Rage for color

Rage for color 

 

Publicité pour Chesterfield

 

Mit Palpatine.
À lire : le dépliant de l’expo